mardi, 10 novembre 2020 16:09

Face au Covid, les enseignants réclament des postes supplémentaires de toute urgence

|Benoit Bacle (FO)|Jordi Cassan (CGT)|Louise Pommeret (SNES-FSU)|Benoit Bacle, Guy Thonnat, Vincent Delauge (FO)|Muriel Vignaud (SNUipp-FSu)|Julien Paintandre (SNES-FSU)|Véronique De Marconnay (Sud Education)|| |Benoit Bacle (FO)|Jordi Cassan (CGT)|Louise Pommeret (SNES-FSU)|Benoit Bacle, Guy Thonnat, Vincent Delauge (FO)|Muriel Vignaud (SNUipp-FSu)|Julien Paintandre (SNES-FSU)|Véronique De Marconnay (Sud Education)|| |||||||||

Les syndicats d'enseignants montent au front pour réclamer en urgence des postes supplémentaires. Pour eux, c'est la solution pour dédoubler les classes et permettre de poursuivre l'enseignement des matières.

FO, FSU, Sud Education, CGT Educ'action, UNSA... Les syndicats d'enseignants jouent l'unité pendant la crise du Covid pour réclamer des postes supplémentaires pour permettre de dédoubler les classes et garder tous les élèves à l'école, du primaire au lycée, dans le cadre d'une journée de grève nationale.

"L'urgence est de recruter des enseignants pour dédoubler les classes. Dans mon lycée Charles-et-Adrien-Dupuy, cinq profs sont en arrêt maladie car ils sont épuisés", fait remonter Louise Pommeret du SNES-FSU.

Les paroles du ministre dérangent

Sud Education, par la voix de Véronique De Marconnay, évoque une gestion calamiteuse de la crise de la part du ministère". Elle ajoute : "Le ministre Jean-Michel Blanquer dit que le virus est sous contrôle dans les établissements. Comment peut-il dire ça ? Il minimise la gravité des risques. Au mieux, on est dans le déni. Au pire, c'est du mensonge et du mépris. Si on fait grève, c'est pour notre santé et celle de nos élèves".

Des classes à 35 partout

Les syndicats condamnent les classes surchargées avec 35 élèves en cours. "Renvoyer les élèves chez eux serait la pire des solutions", assure Jordi Cassan de la CGT. "La première épidémie, ce sont bien les classes de 35 élèves", ajoute Benoit Bacle de Force Ouvrière, professeur au lycée Simone-Weil au Puy. "Le ministre a organisé systématiquement le bourrage des classes. Il n'y a plus un mètre carré ou une seconde de disponible dans les lycées. Et aujourd'hui, parce qu'on n'est pas capable de prendre en charge tous les élèves, on les fout dehors."

Soignants et profs, même combat ?

Des postes, encore des postes, toujours des postes. Les enseignants martèlent cette demande. Et si leur avis diverge sur l'appel à la grève, ils se rejoignent sur cette nécessité. "On est dans la même situation que l'hôpital. Pour pouvoir travailler correctement, on a besoin de renforts."

Cours à distance, ils n'en veulent plus

"Les cours à distance, c'est tout sauf une solution. Les décrochages s'accentuent, les inégalités aussi", témoigne Julien Paintandre du SNES-FSU. "Et les familles ne veulent pas revivre ce qu'il s'est passé pendant le premier confinement", relaie Jordi Cassan de la CGT.

Sud Education conclut : "Il est urgent d'agir dès les prochains jours. Croyez-vous que le virus va attendre lui ?"

Dernière modification le mardi, 10 novembre 2020 16:32

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