Six communes de Haute-Loire et treize d'Ardèche ont été interrogées pour entrer dans la phase préliminaire, non engageante, d’adhésion au Parc Naturel Régional du Pilat.

Créé en 1974, le PNR du Pilat est l'un des dix parcs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à cheval sur les départements de la Loire et du Rhône. Il regroupe 47 communes sur un territoire de 700 km2, à la frontière avec Saint-Etienne au Nord-Ouest, de la Haute-Loire au Sud et de l'Ardèche à l'Est.

Des communes partagées sur le principe

Avant de demander un nouveau label pour quinze ans, les élus de ce PNR veulent écrire un nouveau projet qui pourrait intégrer de nouvelles communes. Avant de modifier ce périmètre, le PNR veut connaître la position de 6 communes de Haute-Loire et 13 d'Ardèche. Côté Haute-Loire, on retrouve Saint-Just-Malmont, Saint-Victor-Malescours, Saint-Romain-Lachalm, Riotord, Saint-Julien-Molhesabate et Saint-Bonnet-le-Froid.

Les conseils municipaux de Saint-Bonnet et Saint-Julien ont dit "oui" pour intégrer la réflexion. "Rejoindre le Parc Naturel Régional serait un accélérateur de la stratégie de redynamisation de territoire communal", estime Gilles Cibert, maire de Saint-Julien-Molhesabate.

Saint-Just-Malmont ne s'est pas encore positionné mais le maire émet l'hypothèse d'y réfléchir pour la partie de "Malmont" à "Thalatey".

Saint-Romain a voté contre avant d'annuler sa délibération. Riotord aurait dit non.

Des financements spécifiques

"Il n'y a aucun engagement pour l'instant et aucune contrainte pour les communes adhérentes. Le PNR est un outil de mutualisation et de développement durable. Et il ne faut pas négliger certains intérêts financiers : des financements spécifiques sont accessibles pour les communes du Parc", fait savoir la directrice du parc du Pilat, Sandrine Gardet.