Le Centre hospitalier Sainte-Marie co-développe une application de suivi pour accompagner les personnes touchées par la schizophrénie.

Dans le cadre de son programme d’Education Thérapeutique des Patients (ETP), Sainte-Marie a imaginé une application mobile de suivi de l’ETP, pour accompagner les personnes touchées par la schizophrénie et leur permettre de mieux vivre avec la maladie.

Avec l’objectif d’être un véritable compagnon de suivi pour ces patients et de diminuer les risques de rechutes et de ré-hospitalisations, l’application, en phase de test, est proposée à une dizaine de patients depuis septembre 2020. Le projet du CHSM est aujourd’hui en lice pour remporter le Prix Galien 2020, qui met à l’honneur l’excellence médicale.

Un compagnon numérique et un outil de prévention des rechutes

Pensée pour être un compagnon quotidien numérique ludique et pédagogique entre les séances, elle permet de consulter les informations clés données durant la séance et les supports complémentaires proposés en fin de séance pour le travail à la maison… ; suivre les résultats d’évaluation en temps réel ; garder le lien et aller plus loin (rappel des rendez-vous, consultations des actualités, des recommandations, des conseils santé, alimentation, sommeil…) ; communiquer et partager son humeur du jour, afin de détecter les signes d’alerte d’une rechute et envoyer des messages ; favoriser les échanges et enrichir la relation entre les patients et les professionnels de santé ;

L’équipe soignante est alertée de l’activité du patient, et peut évaluer ses résultats en direct, prévenir et intervenir rapidement si la situation le nécessite.

Prochaines étapes : de nouvelles fonctionnalités

Afin d’aller plus loin, l’équipe travaille sur le potentiel avenir de l’application. Cela pourrait être l’intégration d’une brique d’intelligence artificielle afin d’anticiper l’évolution de l’état émotionnel du patient de manière personnalisée, et ainsi de prévenir d’éventuelles rechutes avant même les premiers signes. Cela pourrait se traduire aussi par un chatbot pour répondre aux questions des patients à tout moment. Et la possibilité pourrait être donnée de développer l’application pour d'autres patients : bipolarité, dépression, addiction…