La salle de conférence de l'Hôpital Nord de Saint-Etienne était complète jeudi dernier à l'occasion d'une conférence sur la maladie de Parkinson et ses thérapies.

Cette conférence était organisée dans le cadre de la Journée du Parkinson par des médecins du CHU de Saint-Etienne et l'Association groupant les parkinsoniens de la Loire.

Malades, aidants, soignants de Saint-Etienne, de sa région et de la Haute-Loire ont répondu en nombre et ils n'ont pas semblé déçu par une présentation claire et compréhensible.

L'AGPL, créé en 1993 par Georges Sauvignet, alors patient âgé de 30 ans, compte aujourd'hui 200 membres. L'association ouvre ses portes aux parkinsoniens et à leurs proches au 4 rue Etienne-Mimard à Saint-Etienne.

La maladie de Parkinson est la 2e maladie neurodégénérative après Alzheimer. Elle concerne 200 000 personnes en France avec 25 000 nouveaux cas chaque année. L'âge moyen du diagnostic est de 58 ans, en sachant que la maladie est déjà souvent installée depuis 5 ou 10 ans. Dans 10 % des cas, la maladie débute avant 40 ans.

A ce jour, les causes sont encore mal connues et aucun traitement n'existe pour lutter contre cette maladie et son inexorable évolution.

Alors que les traitements médicamenteux ont été présentés par le Dr Domitille Dilly, neurologue au CHU stéphanois, le Dr François Vassal, neurochirurgien, a présenté la stimulation cérébrale profonde. Cette solution chirurgicale consiste à placer des électrodes dans le cerveau et un stimulateur sous la peau au niveau du thorax afin de stimuler électriquement une zone du cerveau par de petites décharges.

Quant au Dr Etienne Ojardias, rééducateur au CHU, il a présenté la kinésithérapie, l'activité physique adaptée qui fait partie du traitement. La pratique de tai-chi, marche, danse, piscine, permet de conserver l'amplitude des mouvements, la coordination des gestes, l'équilibre.