Un cours d'histoire pas comme les autres, lundi après-midi à l'école privée.
Robin est scolarisé à l'école Saint-Pierre-Sainte-Anne. Son arrière-grand-père, Etienne Guinamand, 86 printemps, a connu la Seconde Guerre mondiale. Cet habitant de "Messinhac" à Bessamorel l'a vécu comme un enfant et un adolescent.
Les souvenirs restent vivaces. Il avait 8 ans quand la déclaration de guerre a été proclammée. Il s'en souvient. Il se rappelle aussi l'envahissement de la France par les Allemands, l'exode des populations, le régime de Vichy, l'appel du 18 juin 1940 où le général de Gaulle affirme "On a perdu une bataille mais on n'a pas perdu la guerre", le déraillement d'un train de la Galoche à Saint-Julien-du-Pinet, les maquisards qui ont fait sauter un pont.
Le 8 mai 1945, jour de l'Armistice, le jeune Etienne Guinamand est à l'école Saint-Pierre-Sainte-Anne. Il est 16 h 30 quand il sort de l'établissement scolaire, rue de Rosières. "Un photographe était au milieu de la rue. Il criait "La guerre est finie, la guerre est finie". Tout le monde est sorti, l'harmonie, les habitants dans les rues."
Mardi après-midi, Etienne Guinamand est venu parler de sa Seconde Guerre mondiale, telle qu'il l'a vécu dans sa campagne. Il s'est adressé aux deux classes de CM2, engagées dans le projet "Souviens-toi au Mont-Mouchet".
Pour clore leur projet qui a permis également de créer des plaques commémoratives déposées lundi au pied du Monument aux morts d'Yssingeaux (lire ici), les élèves de CM2 de l'école privée iront visiter le musée de la Résistance au Mont-Mouchet le 19 mai.