mardi, 04 avril 2017 14:04

Araules : la scierie Celle se modernise et agrandit son parc à grumes

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Deux nouvelles lignes sont en cours d’installation dans le parc à grumes de la scierie d’Araules, la troisième du département. D’ici le mois de mois, elle passera de 250 m3 à 400 m3 de grumes par jour.

La scierie Celle se met au goût du jour et poursuit sa politique d’investissement pour rester compétitive. « On est comme les agriculteurs. Il y a 50 ans, on vivait avec 10 vaches. Aujourd’hui, on a du mal avec 200 bêtes », estime Serge Celle, qui est à la tête de l’entreprise familiale depuis 2012. Il est entouré de ses frères Philippe, qui gère la fabrication de palettes à Yssingeaux, et Sébastien, responsable du parc à grumes et de l’achat bois.

Une scierie qui compte en Haute-Loire

Claude, le père et fondateur de l’entreprise, est toujours en activité. A 72 ans, il se montre encore actif au quotidien. C’est lui qui a créé la scierie en 1974 à 39 ans, avec deux salariés, à « Reynier » avant de déménager en 1990 sur la zone des « Vestias ». Aujourd’hui, la société compte 40 employés et sort 8,5 millions d’euros de chiffres d’affaires par an. Ils revendiquent la 3e place parmi les scieries de Haute-Loire, derrière Gallien (Craponne-sur-Arzon) et Moulin (Dunières). « A nous trois, on représente 80 % de l’activité. »

Passer à 500 m3 de grumes par jour

Pour rester compétitif, la famille Celle investit dans de nouveaux moyens techniques. Depuis six mois, une nouvelle chaîne d’exploitation est en cours d’installation dans le parc à grumes et permettra de traiter d’ici cinq ans 500 m3 de résineux par jour, contre 250 m3 actuellement. Cette ligne longitudinale et automatisée accueillera les billons et les grumes. Coût de l’investissement : 3 millions d’euros. En 2018, l’entreprise d’Araules compte aussi changer sa ligne gros bois pour une dépense de 2 millions d’euros. Dans les deux ans, cinq embauches devraient être concrétisées.

Tout le bois est exploité, de la grume à la sciure

La scierie a su diversifier son offre et optimiser au maximum le bois sur ses trois hectares de terrain. « Le bois, c’est comme le cochon, tout est bon », plaisante Claude Celle. Le déchet de bois est aujourd’hui valorisé avec les chaufferies bois. Entre 10 et 15 semi-remorques alimentent chaque semaine la chaufferie d’Yssingeaux, trois camions partent chaque jour pour l’équipement de Saint-Etienne.

La principale activité reste la découpe et la fabrication de palettes, fabriquée à 60 % par l’atelier d’Yssingeaux ou vendues en débit de bois à des fabricants extérieurs.. Chaque jour, Celle fabrique 3 500 palettes, notamment pour Renault Véhicule Industriel (RVI) à Lyon, son principal client.

Dernière modification le vendredi, 07 avril 2017 09:32

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