Après Monistrol et Aurec-sur-Loire, une convention a été signée entre la gendarmerie et la police municipale à Yssingeaux. Cela consolide leur partenariat et va permettre d'armer les policiers municipaux avec des équipements de catégorie D.
Une convention de coordination a été signée mercredi matin en sous-préfecture d'Yssingeaux, par le sous-préfet Fabrice Bonicel et le maire Pierre Liogier. Elle vient confirmer le partenariat qui existe déjà entre la gendarmerie et la police locale.
Les policiers municipaux bientôt "armés"
Cette convention et les moyens mis en oeuvre résultent du diagnostic réalisé autour des atteintes aux biens (vols de voiture, commerces, cambriolages) et doit permettre de mettre en place de nouveaux moyens d'actions. Comme l'armement des policiers municipaux.
Les quatre policiers municipaux (l'ASVP devient policière municipale à partir du 1er mars) vont recevoir des équipements de catégorie D : une matraque téléscopique et la bombe lacrymogène inférieure à 100 ml. "Des patrouilles sont mises en place pour les fêtes, les maisons sont surveillées pendant les vacances", donne comme exemple le sous-préfet.
Yssingeaux comme Monistrol et Aurec
"On échange nos informations pour une meilleure efficacité. On a des bars qui posent problème, des vitesses excessives", relate le maire yssingelais. "On a émis des recommandations suite à l'alerte attentat en France, pour sécuriser le marché et les fêtes", ajoute Sabrina Mouëza, commandante de la compagnie de gendarmerie d'Yssingeaux.
Cette convention est déjà en oeuvre à Monistrol, avec un niveau plus élevé, et à Aurec-sur-Loire. Sainte-Sigolène finalise la démarche et disposera bientôt d'une convention de coordination.
Des caméras mises à jour
Cette coopération entre services se vérifie aussi à travers le système de vidéo-protection avec un déploiement et une mise à jour des caméras, qui peuvent désormais lire les plaques et fonctionner de nuit. Elles ont récemment permis de repérer les auteurs présumés de tags sur le Garde-Temps.
"On se rend compte que les incendies qu'on a eu dans les toilettes publiques sont souvent liés à des conduites addictives", fait savoir Pierre Loogier.
