samedi, 11 février 2017 09:47

Les pistes pour réhabiliter l'ancienne usine AMV mènent au privé

|||| |||| ||||

Dans la lignée des deux opérations immobilières pour construire une résidence seniors dans l'ancien lycée du Sacré-Coeur et la maison médicale, Bernard Gallot veut poursuivre les liens avec des opérateurs publics-privés, notamment pour réhabiliter l'ancienne usine des AMV.

L'heure était au débat d'orientations budgétaires vendredi soir au conseil municipal d'Yssingeaux, une esquisse de la politique municipale des douze prochains mois. Par la voix d'Evelyne Bayet, adjointe aux finances, la majorité a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas toucher aux trois taxes (11,80 % pour la taxe d'habitation, 24,14 % pour le foncier bâti et 75,81 % pour le foncier non bâti) et éviter d'avoir recours à un emprunt, comme c'est le cas depuis 2010 sur le budget général.

Une résidence seniors et une maison médicale déjà lancées

Pour autant, des investissements sont engagés. La Ville compte ainsi encore s'appuyer sur des opérateurs public-privé, comme c'est le cas actuellement avec deux opérations immobilières d'envergure en partenariat avec la Semcoda (Société d'économie mixte de construction du département de l'Ain) qui va transformer l'ancien bâtiment du lycée Sacré-Coeur en un résidence seniors avec 55 logements, et construire une maison médicale en lieu et place du parking de Chaussand.

"L'ensemble des clignotants sont au vert pour la construction sur Chaussand", signale la mairie. "La puissance publique n'était pas en capacité de porter des projets de cette dimension. Il est heureux que l'initiative privée ait pu apporter une réponse conforme à nos objectifs et besoins sur l'accueil et le maintien des populations et des services sur le territoire."

AMV : la dépollution coûtera cher

Bernard Gallot, maire, compte bien poursuivre cette dynamique de partenariat. A commencer par la verrue que constitue aujourd'hui l'ancienne usine AMV (Ateliers mécaniques du Velay), allée de Montbarnier, fermée depuis 2012.

La problématique de la réhabilitation résulte du coût de dépollution. Des discussions ont été entamées avec des promoteurs privés "déjà actifs sur la commune", précise le maire. "Là encore, l'initiative privée doit être au rendez-vous dans une démarche concertée et participative."

L'idée serait de démollir le bâtiment avant de pouvoir construire des logements, notamment à destination des stagiaires de l'Ecole nationale supérieure de pâtisserie, très demandeuse et située à quelques centaines de mètres.

Dernière modification le samedi, 11 février 2017 16:03

Partager sur :