Mercredi après-midi, un exercice intrusion a été mené à l'hôpital Jacques-Barrot d'Yssingeaux pour tester l'attitude des équipes dans ce genre de situation. La gendarmerie a aussi profité de cette simulation pour s'entraîner.
A 16 h 24, un forcené armé d'un couteau (factice) s'est introduit d'abord à l'accueil de l'hôpital puis s'est dirigé vers le bâtiment administratif avec l'intention d'en découdre avec la directrice, se plaignant des conditions d'hospitalisation de sa grand-mère. Tel était le scénario de cet entraînemet très réaliste.
L'hôpital met en place un plan de sécurisation
Travaillé depuis plusieurs mois dans le cadre du Plan de sécurisation établissement, cet exercice, qui conclut la mise en place de ce PSE, revêt un caractère particulier quelques jours après une attaque au couteau à l'hôpital de Reims.
Une note de service avait été diffusée à l'hôpital yssingelais mais les équipes ne savaient pas quel jour cet exercice aurait lieu. La gendarmerie et la direction ont finalement profité d'une intervention de sensibilisation du major Stéphane Lac, le référent sûreté du groupement de gendarmerie de Haute-Loire, auprès des agents pour enchaîner avec cet exercice.
Un PSIG spécialisé à Yssingeaux
Les équipes se sont alors confinées dans des espaces fermés, le forcené essayant de rentrer dans les bureaux et les salles. La gendarmerie locale et les militaires spécialisés contre les tueries de masse du PSIG-Sabre d'Yssingeaux ont été sollicités pour neutraliser l'individu armé et sécuriser les lieux. "On n'a pas pris le spectre le plus élevé, et les personnes les plus sensibles ont été protégées et mises à l'écart. Cet exercice s'est bien déroulé. On a obtenu rapidement des informations pour intervenir", félicite le lieutenant Marius Guillaume, qui a mis sur pied cet exercice.
Ce type d'exercice de la gedarmerie au sein d'un hôpital était une première en Haute-Loire.