Jean Durieux, 97 ans, est assurément le doyen du club de bridge d'Yssingeaux. Lundi, au lendemain de son anniversaire, ses camarades du club lui ont permis de souffler à nouveau ses 97 bougies à l'issue des parties. "C'est ma seconde famille ici", assure le nonagénaire.
Après avoir joué entre 17 et 20 ans, il avait mis ce jeu de cartes entre parenthèses pendant sa carrière professionnelle. Boucher de métier, il a tenu des commerces à Dunières, son village de naissance, Pont-Salomon et Aurec-sur-Loire. En 1997, après le décès de sa femme, cet habitant de Saint-Ferréol-d'Auroure a retrouvé le chemin du bridge. "C'est ma thérapie, le bridge, c'est ma santé", assure le doyen. "C'est le doyen mais c'est intellectuellement le meilleur", promet son partenaire de jeu, Jean-Paul Roux. "Il est bon et agréable."