Après avoir subi un mars un acte de malveillance ayant conduit à la perte de la moitié de leur troupeau de vaches, un couple d'agriculteurs vient de constater de nouvelles mystérieuses ouvertures de clôture, quelques jours après avoir appris le classement sans suite de leur plainte par le parquet du Puy-en-Velay.

Angélique Richaud refuse d'abandonner. Avec son mari Jérôme, elle continue de se battre "pour refuser de donner raison au coupable".

La moitié de leur troupeau avait été décimé

En mars 2022, la clôture électrique d'un troupeau de vaches avait été ouverte au sein de leur ferme à "Cublaise". Les vaches étaient sorties et s'étaient jetés sur des aliments, provoquant de graves problèmes digestifs, allant jusqu'à la mort, des avortements. Sur les 52 vaches qu'ils avaient, la moitié avait dû être euthanasiées ou mises à l'abattoir. L'enquête n'a rien donné et les éleveurs viennent d'apprendre que la plainte a été classée sans suite. "On va faire appel du classement sans suite", promet l'agricultrice.

Alors que cette nouvelle leur est parvenue, un nouvel acte de malveillance a été constaté lundi matin. Les portes d'un bâtiment et la barrière de contention ont été ouvertes. Le vent ne peut être en cause. "Je n'ai pas de preuve", concède l'éleveuse.

Une perte de 60 000 €

Suite à la perte de leurs bêtes, une cagnotte avait permis de récolter 6 000 € qui ont servi à racheter 4 vaches. Aujourd'hui, le troupeau se compose de 47 vaches contre 52 avant, qui permettrait de remettre l'exploitation à l'équilibre financier. "La perte totale est estimée à 60 000 €. Aujourd'hui, on est dans le rouge. On manque de soutien, que ce soit la profession, les pouvoirs publics, l'assurance, la banque. On va continuer à s'accrocher financièrement et moralement. Mais on a très peur que ça recommence, voire que ça empire."