Les travaux vont bon train dans l'ancienne chapelle du Centre hospitalier Jacques-Barrot à Yssingeaux. Les premiers patients du futur IRM devraient pouvoir être accueillis à partir de juin 2023.
Actuellement, les entreprises démolissent la toiture de l'ancien édifice religieux à l'entrée de l'hôpital, qui donne sur l'avenue de la Marne. Seul bâtiment conservé dans le cadre du vaste plan de rénovation de l'hôpital il y a quelques années, cette chapelle va donc abriter un équipement d'imagerie médicale, une IRM 1,5 Tesla.
Ramener l'attente à 5-6 jours
Cette IRM doit permettre de réduire à 5-6 jours les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous. L'activité est estimée à 5000 actes par an alors que l'équilibre financier est annoncé à 3500 actes minimum.
"La contrainte principale du chantier est sa réalisation sur un site occupé et implanté en ville. La tâche est fastidieuse en raison de l'état du bois qui est très abîmé sur la toiture", indique Marion Odadjian, la directrice du centre hospitalier.
Eviter la fuite des patients dans la Loire
Elle mesure néanmoins la chance pour Yssingeaux d'accueillir un IRM. "C'est un projet novateur. Nous sommes un hôpital sanitaire important pour le territoire." Yssingeaux, outre son hôpital qui compte 260 lits, se positionne au coeur d'un bassin de population de 85 000 habitants.
Pierre Liogier, président du conseil de surveillance et maire d'Yssingeaux, ajoute : "Cet équipement permet de conforter l'hôpital Emile-Roux et d'éviter de voir les patients partir dans la Loire." Les radiologues du Puy s'occuperont des examens.
Des places de stationnement à trouver
Une question parallèle se pose, celle du stationnement. Le parking actuel de l'hôpital est saturé et l'arrivée de l'IRM pourrait compliquer le stationnement. "On a des pistes sérieuses pour envisager la création de places supplémentaires", indique Pierre Liogier, également maire d'Yssingeaux.