La dernière soirée du Festival du rire d'Yssingeaux était celle des jeunes talents. Quatre humoristes d'Auvergne-Rhône-Alpes ont présenté des extraits de leur spectacle. Et c'est une Clermontoise, ancienne sage-femme, qui a tapé dans l'oeil du jury et du public.
Elle s'appelle Anne Gilibert et son talent est indéniable. Vainqueur sans conteste à l'applaudimètre et aux fous-rires, elle a été confirmée par le choix du jury.
La pétulante humoriste va chercher dans ses expériences personnelles des idées de sketch tonitruantes. Samedi soir, le public yssingelais a eu droit à deux saynètes où elle caricature une prof de cross-fit avant de raconter des anecdotes de sa vie d'avant, celle où elle était sage-femme.
Une sage-femme devenue humoriste
Aujourd'hui âgée de 33 ans, Anne Gilibert a découvert la veine comique à Clermont en 2018 au sein d'atelier d'humour. Elle a voulu pousser le bouchon plus loin et elle cumule les petites récompenses qui feront les grandes rivières.
Elle a ainsi remporté un premier prix à Arcomik en début d'année, festival stéphanois avec qui le Festival du rire d'Yssingeaux est partenaire, et à Tournon-sur-Rhône.
Pour découvrir son univers, rendez-vous le 3 décembre à Clermont-Ferrand, à la salle de la Coupole. Elle est aussi programmée à Pierre-Bénite et à Saint-Martin-de-Valgualgues.
Trois autres talents
Cette soirée a permis de découvrir trois autres humoristes en devenir : le jeune Lyonnais Lucas Hueso, très à l'aise en stand-up, l'Iséroise Akila, et Félix Le Braz, un Lyonnais qui a parlé de ses origines bretonnes avec une belle décontraction.
Le tout sous la houlette de la maîtresse de cérémonie Imen Lahmar, alia Meni, stand-uppeuse parisienne aux attaches en Tunisie, qui a gratifié le public d'un échantillon de son talent pendant le temps où le jury se réunissait.