Dimanche matin, une trentaine d’habitants du village de « Versilhac » entre Yssingeaux et Grazac se sont rendus dans le pré où Free doit installer une antenne relais de 42 m de haut.
Une ficelle de 42 m de haut au bout de laquelle se trouve un ballon gonflé à l’hélium. Dimanche matin, les opposants à l’installation d’une antenne-relais à « Versilhac » ont voulu marquer le coup en montrant ce que représente une antenne de 42 m de hauteur. Depuis plusieurs mois, un collectif d’habitants s’oppose à cette antenne relais qui doit être installée par l’opérateur Free, à la demande de l’État, dans le cadre du programme « New Deal » relatif aux zones blanches.
À la demande de la préfecture, une consultation a été opérée auprès des 160 habitants de « Versilhac ». Mais le résultat du scrutin fait débat, les opposants estimant que les conditions n’ont pas été respectées. Des électeurs aurait été oubliés. Le 29 septembre dernier, lors du dernier conseil municipal, les élus d'Yssingeaux ont choisi de reporter leur décision sur cette antenne afin de tout revérifier.
Si les opposants ont eu l’occasion de pouvoir s’exprimer oralement lors de cette réunion, ils maintiennent leurs réticences sur cette antenne, que ce soit pour l’esthétisme, la santé publique, ou le manque d’intérêt en raison d’un réseau 4G déjà existant à « Versilhac ». Mais cette antenne a aussi pour but de couvrir le village de « Chambonnet » situé plus bas, complètement en zone blanche, ainsi que la voie verte passant à proximité.
Pour avancer dans leur combat, le collectif de riverains a saisi la justice. Un recours a été déposé devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand le 4 octobre. Les opposants réclament également une nouvelle consultation de la population de « Versilhac » ainsi qu’un débat contradictoire.