Les jeunes entre 12 et 25 ans scolarisés ou résidents sur la communauté de communes des Sucs, porteurs d’un projet, pourront bénéficier d’une aide de 500 euros maximum avec « Un projet, une réalité ».

Un dossier à monter, un passage devant un jury, une restitution après la réalisation du projet, l’octroi de cette bourse dénommée « Un projet, une réalité » n’aura rien d’automatique.

Une enveloppe de 3000 euros pour 2022

Les élus de la communauté de communes des Sucs, avec un budget global de 3000 euros cette année, ont décidé de prendre en quelque sorte le relais d’Action J43 qui n’existe plus. « Depuis l’arrêt d'Action J43 en 2021 qui attribuait des bourses allant jusqu’à 900 euros, pouvant financer les projets des jeunes, ces derniers se retrouvent sans aides financières d’appoint, instantanées… », argumente la collectivité qui subventionnait l’association ADAJ, porteur du dispositif, à hauteur de 3000 euros en 2021.

Une aide immédiate

« Certes, il existe des aides aux projets jeunes via la CAF, la Région ou encore la MSA. Cependant elles sont très conditionnées et surtout octroyées sur présentation des factures. Le jeune doit donc faire l’avance, ce qui bloque dans la plupart des cas. » La bourse des Sucs, d’un montant maximum de 500 euros, sera versée par virement bancaire au jeune ou à son représentant légal, dès validation.

Un large champ des possibles

Cette bourse a vocation à donner un coup de pouce à des envies très variées, dans les domaines humanitaire, écologique, culturel… hors cadre scolaire ou de stage. Ces projets peuvent être menés individuellement ou en mode collectif.

Avec l'appui du Point information jeunesse

Les porteurs de projets seront accompagnés par le personnel du Point information jeunesse des Sucs (esplanade du Garde-Temps à Yssingeaux) pour monter le dossier, qui implique un passage devant un jury et une restitution après la réalisation du projet subventionné par la collectivité.

Dépasser les clivages sociaux

Lors du vote du dispositif jeudi soir, des élus ont marqué un certain scepticisme sur l'ouverture réelle à tous les publics d'un tel dispositif, demandant un retour d'expérience. Amanda Gérentes, vice-présidente en charge du volet jeunesse, a assuré que, grâce à l'équipe du PIJ, bien des freins étaient levés. "Vous serez étonnés!" a-t-elle lancé avec conviction.

Contacts : 04 71 59 01 59 et 06 73 67 18 04