Le procureur de la République fait une mise au point sur un aspect de la bagarre générale s'étant déroulée dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 novembre, rue du Puy à Yssingeaux.
Le procureur de la République, dans un communiqué de presse, précise ceci :
"A l'occasion des faits de violences volontaires qui se sont déroulés à Yssingeaux, le vendredi 11 novembre, des plaignants et témoins ont signalé la présence d'une arme à feu.
Aucune arme n'a été retrouvée, ni lors des investigations menées par les gendarmes dans la nuit du 11 au 12 novembre, ni à partir du 14 novembre lorsque les forces de l'ordre ont été avisées qu'une victime des faits avait été transportée en réanimation au centre hospitalier du Puy-en-Velay puis à Saint-Etienne et qu'une dizaine de gendarmes ont été mobilisés sur l'enquête.
L'arme, un pistolet automatique, n'a été remise que le 16 novembre par un commerçant.
Cette personne a été entendue en qualité de mis en cause pour les faits de soustraction d'objet concernant un crime ou délit pour faire obstacle à la manifestation de la vérité.
Le commerçant diffuse des informations selon lesquelles il n'a pas pu remettre l'arme aux enquêteurs dans un délai plus bref et que l'arme ne présentait pas de danger.
Selon les dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale, le procureur de la République peut rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure, afin d'éviter la propagation d'informations parcellaires ou inexactes.
Dans ce cadre, il est nécessaire d'indiquer que les investigations en cours font apparaître que :
– les militaires se sont déplacés en nombre sur place pour rechercher l'arme et qu'il était possible pour le détenteur de l'arme d'alerter par tous moyens les militaires de la découverte de l'arme
– l'arme saisie, si elle ne tire qu'à blanc, est la copie exacte d'une arme de poing, un revolver, et constitue une arme de catégorie D 2°."