A Lapte, la commune travaille à l'élaboration d'un Plan communal de sauvegarde. La collectivité entend intégrer le risque de rupture d'approvisionnement alimentaire dans ce document préventif.
Le plan communal de sauvegarde (PCS) a été institué par la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l'organisation nécessaire à la diffusion de l'alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d'accompagnement et de soutien de la population."
Stéphane Linou, défenseur du PCS
Vendredi et samedi, 22 élus de Haute-Loire ont suivi la formation de Stéphane Linou, à Saint-Germain-Laprade et Lapte. A Lapte justement, le maire et les élus ont entamé une réflexion autour d'un PCS en y intégrant notamment la question alimentaire. En France, seule Biriatou dans les Pyrénées Atlantiques en a fait de même. Stéphane Linou milite pour que les communes créent un PCS et y associent la question de la souveraineté alimentaire locale.
Dans sa formation, Stéphane Linou, présenté comme "le premier Locavore de France", sollicite d'ailleurs les élus à travers une simulation de cyber-attaque qui bouleverse potentiellement l'approvisionnement alimentaire jusqu'à dix jours. Entre réactions de la population et mesures urgentes à prendre par les élus, il leur fait imaginer cette situation et les encourage à anticiper les risques encourus.
Validation avant l'été 2022
"On en est à la rédaction. On a intégré tous les risques classiques et on a choisi d'y intégrer l'alimentation", indique Yohann Fanget, maire de Lapte. "Un risque est l'addition d'un aléa et d'enjeu. Aujourd'hui, l'aléa alimentaire est devenu important."
Le PCS devrait être bouclé avant l'été 2022.