Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture, a réalisé une journée marathon jeudi en Haute-Loire. Il a notamment visité le lycée George-Sand et l'abattoir à Yssingeaux.
Une semaine après le report, le ministre de l'Agriculture du gouvernement Castex est bien venu en Haute-Loire ce jeudi. Avec un agenda plus serré, les visites se sont enchaînées à vitesse soutenue.
Suivi comme son ombre par les parlementaires Les Républicains et élus de Haute-Loire, le ministre La République en Marche a eu l'occasion de découvrir deux fiertés yssingelaises : le lycée agricole puis l'abattoir.
Former les agriculteurs de demain
Dans un département rural comme la Haute-Loire, la question agricole est prégnante. "On a un défi énorme qui est le renouvellement des générations. Un agriculteur sur deux va partir à la retraite dans les cinq prochaines années. Ce qui est sûr, c'est que c'est un enjeu de souveraineté que d'assurer cette relève. On est dans un très beau lycée agricole, un lycée dynamique qui propose des métiers très variés. Le taux d'employabilité est proche de 1", indique le ministre.
La visite du lycée agricole, vide en raison des vacances scolaires, s'est cantonnée aux bâtiments administratifs avec différentes expositions réalisées pour montrer le panel d'activités et d'infrastructures : ses formations, sa ferme, son centre équestre.
Des travaux nécessaires à l'abattoir
A l'abattoir, après le déjeuner et un débat privé avec des représentants professionnels et des élus, le ministre a visité une infrastructure qui doit subir d'importants travaux, lesquels doivent permettre d'améliorer les conditions de travail et le bien-être animal. Pour la directrice, ces travaux, qui doivent bénéficier d'une aide de 400 000 € de l'Etat, sont indispensables pour la santé des opérateurs. Mais face aux matières premières qui flambent, la crainte est de voir la facture s'alourdir dangereusement pour cet investissement.
L'abattoir d'Yssingeaux n'a jamais autant travaillé qu'en 2020 avec 3250 tonnes. Sa rentabilité est fixée à 3000 tonnes par an. Les bovins et les porcs représentent à eux seuls 66 % de l'activité. 13150 porcs ont été abattus en 2020 et 2900 bovins. A cela s'ajoutent les coches avec 3100 bêtes.
L'avis du ministre sur les abattoirs