Il aurait dû jouer sous la neige, Dick Annegarn est finalement monté sur la scène d'Yssingeaux sous un soleil éclatant au point de faire ouvrir les fenêtres et les rideaux.

Vendredi soir, Dick Annegarn, dans une coréalisation de la Ville et de Label Diff 43, a chanté au foyer rural d'Yssingeaux et interprété ses plus grands classiques comme "Le Père Ubu" ou encore "Bébé Eléphant" devant un public volontiers nostalgique composé d'une centaine de personnes.

L'atypique Dick Annegarn a marqué les années 70 qui ont vu ses débuts. Aujourd'hui Benedictus Albertus Annegarn, dit Dick, réinvente le meilleur : les musiques qui font l’amour pas la guerre, les mots-sésames, les frontières ouvertes aux esprits assortis.

Pendant que nous savourons encore avec délectation « Sacré Géranium » ou « Bruxelles », lui poursuit ses voyages de port gascon en oasis marocaine, balisant son parcours de chansons magiciennes.

Et parce que la culture est bien de retour, un autre concert était né à l'heure de l'apéro sur la place Carnot. Les Mécanos, des polyphonies barbues à l'huile de vidange, dix ouvriers boulangers, facteurs, menuisiers, musiciens ou maraîchers qui bricolent des répertoires traditionnels avec maestria, se sont produits sur la place piétonne du centre-ville.