vendredi, 28 mai 2021 07:50

La Ville d'Yssingeaux rachète un commerce en centre-ville pour redynamiser l'offre

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Le conseil municipal d'Yssingeaux a validé l'échat par la commune d'un local commercial dans la rue Maréchal-Fayolle. La municipalité entend ainsi intervenir pour donner un signal fort.

ça bouge dans la rue Maréchal-Fayolle. Après que l'ancienne boucherie est en travaux pour devenir une crêperie, et que le local à côté de la boulangerie Perbet pourrait accueillir un salon de toilettage, la Ville d'Yssingeaux va acheter l'ancien magasin Clin d'oeil. Pour insuffler une dynamique, la commune va directement agir en tant que propriétaire avec un loyer modéré et un aménagement du local commercial.

Un commerce de 250 m2 en ville

Une étude en cours menée par AID observatoire a mis en exergue la nécessité d’interventions communales notamment sur le plan foncier.

Les élus ont pris contact avec les Ets Chappon propriétaires du commerce anciennement dénommé « Clin d’oeil », magasin fermé depuis plusieurs années. La superficie d’environ 250 m² ainsi que sa situation centrale explique la volonté de la commune d’acquérir le local commercial afin d’y implanter une nouvelle activité.

Un loyer progressif

Le prix de 55 000 euros a ainsi été convenu pour l’achat des murs. Le montant du loyer sera compris entre 300 et 800 € mensuel, hors charges. "Ce sera un loyer progressif au fur et à mesure du développement de l’activité, surtout s’il s’agit d’une création", indique André Perrier, adjoint au maire en charge du dossier. "Les loyers sont trop chers à Yssingeaux. On intervient pour que ce soit déclencheur, un signal fort." La mairie aimerait attirer en premier un primeur de fruits et légumes mais ne ferme pas la porte "à tout ce qui est commerce alimentaire".

Quid du stationnement, des trottoirs

André Nicolas, élu d'opposition, a mis un bémol : "Je me mets à la place du futur locataire. En terme de sens de circulation, de trottoir, de stationnement, il n'y a pas de vision, de projet. Ça peut poser problème." "On y pense à toutes ces problématiques", répond André Perrier.

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