Jeudi soir, à Lapte, le conseil communautaire des Sucs a validé une "feuille de route" censée baliser le mandat qui chemine normalement jusqu'en 2026.

Ce plan de mandat, présenté par un cabinet-conseil, fait suite à trois ateliers. Il prend appui sur les actions souhaitées par l'ensemble des communes, remontées notamment via un questionnaire.

Une mise en perspective à moyen terme

Il doit se concevoir comme "un constat à date qui repose sur une mise en perspective à moyen terme". Quatre objectifs, axés sur l'attractivité économique et touristique, le cadre de vie, les besoins sociaux, la mutualisation, sont ciblés. Le tout est complété par un objectif transversal qui consiste à adapter l'organisation interne pour répondre aux enjeux de demain.

Un plan trop généraliste ?

Si le vote a été acquis sans surprise, des échanges ont permis de nourrir la réflexion. Pierre Astor de Retournac, toujours prompt à alimenter, non sans malice, les débats, a pointé l'absence de souci de démocratie participative et surtout le manque d'exemples concrets mis en face des objectifs de ce plan jugé "trop généraliste, trop édulcoré". Sur ce dernier point, il est rejoint par André Perrier qui abondait.

Réflexion, actions

L'élu d'Yssingeaux prenait l'exemple de la phrase d'intention "soutenir l'agriculture et initier des synergies avec l'ensemble des acteurs". "C'est une belle phrase, on ne peut qu'être d'accord. Mais que met-on derrière? Pourquoi cette feuille de route n'est pas détaillée? La réflexion, c'est bien, mais en face il faut mettre des actions."

Le travail en commissions

Le vice-président Jean-Paul Aulagnier convenait : "On s'est posé la question d'entrer dans le détail, le travail en commissions viendra ensuite." Le président Daniel Favier invitait à "ne pas confondre le plan d'actions et la feuille de route." Tandis que Patrick Petre d'Yssingeaux, notait "je vais peut-être mettre tout le monde d''accord. C'est effectivement un cadre très général. Mais je trouverai choquant que des actions soient déjà mises en face."

Au boulot

In fine, le maire d'Yssingeaux Pierre Liogier mettait en garde : "En juin, il nous faudra être capable d'alimenter tout ça."

Du pain sur la planche donc dans ce contexte incertain marqué par une crise sanitaire qui semble s'enraciner, entraînant un cortège de bouleversements économiques, sociaux... aux conséquences difficiles à anticiper.

Pour vous faire un idée plus complète sur cette feuille de route des Sucs, c'est ici.