Anthony Moulin vient de créer l'Elevage des Sucs à Yssingeaux. Il s'attache à participer au développement du cheval de race Auvergne et élève aussi des poneys de loisirs.

Anthony Moulin a toujours baigné dans l'univers équin. Son père, Jean-Jacques, éleveur de chevaux de race comtoise, lui a transmis la passion des chevaux. Le jeune homme, qui travaille dans les travaux publics, s'est aussi lancé il y a quelques semaines dans l'élevage. Il est bien accompagné dans cette aventure par sa compagne Charlène Persol, elle aussi passionnée de chevaux.

Une race à sauver

Il a jeté son dévolu sur le cheval de race Auvergne, une race historique qui s'est quelque peu perdue au fil des générations. "Avant la mécanisation, c'était le tracteur du paysan. Ils ont été progressivement délaissés." Depuis quelques années, le nombre de chevaux remonte. On comptait 600 équidés en 2017, puis 750 en 2020 dont une cinquantaine de naissances. "C'est une race à sauver, reconnue depuis 2012", estime Anthony Moulin. "C'est une bête rustique, très polyvalente, ces chevaux excellent en tourisme équestre comme en attelage. Ils n'ont pas vocation à finir à la boucherie. Le mâle peut être castré et mis au travail."

Anthony Moulin s'inscrit dans cette démarche de sauvegarde de la race. "J'ai l'objectif d'acheter un mâle d'ici un ou deux ans. On travaille beaucoup sur la génétique. La demande de chevaux de race Auvergne est plus forte que le taux de naissance."

Trois poneys pour le loisir

Outre trois chevaux de race Auvergne (et bientôt quatre avec une naissance attendue cet été), l'Elevage des Sucs compte actuellement trois ponettes, idéales pour le loisir.

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