Après avoir installé un ancien wagon au bord de la voie verte en guise de clin d’œil à son ancien usage, Michel Pauze a réalisé une sculpture grandeur nature.

A la sortie de la « Chapelette », en direction de « Villedemont » à Grazac, les promeneurs de la voie verte peuvent profiter des créations de Michel Pauze.

Trois statues, trois tailles différentes

Ce sculpteur a réalisé une pièce majestueuse de 2 mètres de haut, copie presque conforme d’une statuette, longue et effilée, du Nigéria dénichée sur une brocante et dénommée « Ife », du nom d’une ville de ce pays d’Afrique où les traces d'un civilisation grecque ont été découvertes. Une civilisation avec de l’art raffiné. « Ife est aussi un prénom qui veut dire amour », ajoute le Grazacois qui a réalisé trois copies de trois tailles différentes. La première est une réplique en marbre à la même taille de cette statue, caricature de femmes avec de longues jambes, un petit buste, des seins volumineux, un faciès sans détail, une feuille en guise de robe à l’arrière et une tête d’homme au niveau des jambes.

Une sculpture réalisée dans une lave du Cantal

Par la suite, Michel Pauze s’est attaqué à des volumes plus conséquents avec une statue de 2 mètres de haut pour plus de 500 kg, « et des formes plus accentuées au niveau des seins et des hanches ». Cette statue a été taillée dans un bloc de lac de Bouzentès, une carrière près d’Aurillac.

La troisième version, toujours dans la lave de Bouzentès, mesure 1,30 m de haut et sera installée dans le jardin de la maison de la fille de Michel Pauze, à Lapte.

170 heures de travail

« Il m’a fallu 170 heures pour la statue la plus grande, pendant le premier confinement. Pour celle de 1,30 m, j’ai mis 40 heures. »

La statue la plus imposante a rejoint le bord de la voie verte. Tout comme d’autres pièces nées de l’imagination de cet artiste, cette galerie à ciel ouvert offre l’occasion aux marcheurs et cyclistes d’apprécier le savoir-faire du Grazacois. Des statues qui peuvent aussi être achetées. « Et si les gens me trouvent au travail, ils peuvent s’arrêter pour discuter et échanger. C’est toujours un plaisir. »