Durant quinze jours, les maires sont conviés à échanger avec les gendarmes dans chaque communauté de brigades. Après Tence-Montfaucon mercredi, ce lundi après-midi, c'était au tour d'Yssingeaux-Retournac.
Cette intiative de la gendarmerie, baptisée la Quinzaine des maires, se formalise par des rencontres entre maires et commandants de communautés de brigades, dans les locaux de la gendarmerie. Ce lundi après-midi à Yssingeaux, les élus étaient reçus par Didier Beltran, commandant la compagnie et l'adjudant chef Philippe Rousset, responsable de la communauté de brigades Retournac-Yssingeaux.
Des conseils de prévention ciblés
Ces moments donnent l'opportunité de délivrer des conseils de prévention ciblés sur les problématiques locales relatives à la sécurité des personnes et des biens, dans un esprit de partenariat.
C'est l'occasion de découvrir les principaux matériels, armements et tablettes notamment, dont les militaires sont équipés.
Encourager la participation citoyenne
Mais le premier message mis en évidence est bien la sensibilisation à la "participation citoyenne" présentée via une vidéo puis développée par le capitaine Jean-Jacques Peroni, commandant en second à la compagnie d'Yssingeaux.
Il s'agit d'inviter la population à signaler tout comportement, tout fait, paraissant suspect en formalisant le processus via une convention spécifique signée avec la municipalité qui passe par la désignation de référents.
Ces référents, des volontaires bénévoles, qui n'ont absolument pas de rôle de police mais simplement d'alerte, peuvent exercer leur vigilance sur un secteur bien précis, leur quartier par exemple.
Objectif : une baisse de la délinquance
Le militaire pose les limites : "on ne constitue pas des milices, on ne demande pas d'espionner ses voisins, on écarte les shérifs au sang chaud... Il s'agit simplement d'alerter quand il se passe quelque chose qui semble anormal. Et c'est déjà beaucoup. Dans les communes où ces dispositifs de participation citoyenne existent, on constate une baisse de 40% de la délinquance."
En réponse à une question d'Hervé Gaillard le maire de Grazac, cette précision : "Il n'y a pas davantage de cambriolages dans les secteurs où l'éclairage public nocturne est éteint. La grande majorité des cambriolages se font le jour."