mercredi, 11 novembre 2020 11:30

Yssingeaux : elle veut faire mieux reconnaître le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité

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Maman d'un garçon diagnostiqué du trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité, l'Yssingelaise Valène Giraud cherche à créer un groupe de parents confrontés au même problème.

On estime que trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est le trouble comportemental le plus fréquent chez les enfants et les adolescents. À des degrés variables, le TDAH peut perturber le fonctionnement personnel, scolaire, familial et social. Les chiffres donnent de 5 % à 8 % de la population qui souffrirait de TDAH. Ce trouble est, en général, diagnostiqué vers l’âge de 7 ans, mais les enfants ont souvent eu des comportements difficiles dès l’âge de 2 ans.

Des accès de colère

A Yssingeaux, Valène et Nicolas Giraud sont les parents d'un garçon de 4 ans, actuellement en classe de moyenne section, récemment diagnostiqué TDAH. "C'est une maladie qui nous épuise. Ce sont des crises de colères continuelles, des nuits sans dormir. Pour la moindre contrariété, les jouets volent, il nous arrive de les recevoir dans le visage", raconte cette maman.

Quelle reconnaissance ?

"J'ai contacté le Centre médico-psychologique de Monistrol qui a lancé le processus à la fin du premier confinement. Mon fils est suivi toutes les deux semaines. Il voit aussi un pédopsychiatre toutes les 6 semaines. Quand on annonce que votre enfant est atteint de TDAH, ça vous tombe sur la tête."

La première commission de la Maison départementale des personnes handicapées a accepté le dossier de la famille Giraud. "Mon fils a besoin d'être suivi par une psycho-motricienne. Il prend du retard à l'école. J'espère qu'il va pouvoir bénéficier d'une AVS en classe. ça lui ferait du bien, il a besoin d'être rassuré et accompagné de près."

Créer une asso ou un groupe Facebook

Parce qu'elle est persuadée que d'autres parents vivent la même situation en Haute-Loire, elle veut créer une association ou un groupe Facebook pour échanger, conseiller, partager ses expériences. "Il faut aller plus loin dans la reconnaissance, faire profiter plus rapidement de traitements, former les enseignants car ce sont des enfants différents."

Contact : 07 67 06 06 94

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