Les riverains de "Montjuvin" à Lapte, opposés au lieu d'implantation de l'antenne-relais de Free, poursuivent leur action en justice. Ils ont reçu dimanche le soutien de Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dimanche matin, tous les riverains concernés étaient conviés à une rencontre avec Laurent Wauquiez, président de Région, venu s'exprimer en direct sur le site. Un nouvel appui pour ces habitants de "Montjuvin" qui refusent non pas l'implantation d'une antenne-relais (quoi que) de 40 mètres de haut mais surtout le site choisi, à proximité immédiate des maisons et en bordure de route. "On craint une décote immobilière de nos maisons et la dénaturalisation du coin", argumente un habitant.
Six familles financent un avocat
Avec cinq autres foyers, ils ont réuni quelques économies pour financer un cabinet d'avocats à Paris, DSC Avocats, sur les conseils de Robins des toits. "On a déjà engagés 2500 €." Ils ont jusqu'à ce lundi pour contester le permis et ils comptent bien faire usage de leurs droits pour avoir un moyen de pression sur Free Mobile.
Laurent Wauquiez leur a apporté son soutien et indiqué sa position. "La situation juridique est un peu tordue. J'ai appelé le big boss fin août et j'ai été ferme. S'ils s'entêtent sur ce site, ce sera une déclaration de guerre avec la Région car ils ont besoin de nous pour leur développement."
Juillet 2021 comme délai pour cette antenne-relais
Le président de Région a promis que la collectivité allait financer le recours des habitants, à condition qu'ils se réunissent en association. "J'ai un rendez-vous téléphonique avec l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes) mardi. L'objectif est que les services de l'Etat accordent un délai supplémentaire à Free pour poser cette antenne, ce qui permettra d'étudier d'autres terrains." Free a jusqu'à juillet 2021 pour cette antenne, après quoi il aurait des pénalités financières.
Jeudi dernier, une rencontre entre la mairie et Free a permis de proposer 4 parcelles. Free qui a aussi rencontré des élus de Chenereilles où une piste subsiste.