lundi, 24 août 2020 09:30

Christine Hacques, ce qu'elle retiendra de son passage à la sous-préfecture

|| || ||

Nommée sous-préfète d'Apt (Vaucluse), Christine Hacques a quitté son poste d'Yssingeaux dans la discrétion après quatre années animées, entre gilets jaunes, emploi et coronavirus.

Elle a réussi là où d'autres avaient abandonné, faute de temps souvent, d'énergie aussi. Christine Hacques aura forcément marqué son passage à la sous-préfecture d'Yssingeaux, entre passion et autorité.

Des contrats de ruralité

Il en ressort d'abord une méthode, celle d'une pratique s'appuyant sur l'expérimentation locale. C'est le cas pour la mise en place d'une charte collège-entreprise, en lien avec le collège Jean-Monnet d'Yssingeaux, pour faire connaître les métiers offerts par l'industrie aux jeunes.

Christine Hacques s'est aussi évertuée à contribuer au développement du territoire et a négocié quatre contrats de ruralité pluriannuels avec les communautés de communes.

L'incendie de la préfecture

Parmi les images qui lui resteront en tête, Christine Hacques ne pourra faire abstraction de la première intervention du GIGN en Haute-Loire pour un forcené à Sanssac-l'Eglise. C'était en 2016, une semaine après son arrivée dans le département. "J'étais de permanence ce jour-là."

Surtout, c'est la nuit de l'incendie de la préfecture qui aura certainement le plus marqué la sous-préfète qui a dû affronter la haine de ceux qui se trouvaient derrière les grilles et qui lui affirmaient, droit dans les yeux : "Vous allez griller comme de spoulets".

La fermeté de Christine Hacques s'est vérifiée rapidement avec l'épineux dossier de l'usine Renon à Lapte. Elle a mis fin aux nuisances qui duraient depuis 17 ans et qui ont usé 8 sous-préfets.

Des ERP rappelés à l'ordre

Elle est aussi intervenue auprès des Etablissements Recevant du Public (ERP). Elle a ainsi trouvé 43 ERP fonctionnant sous avis défavorable à son arrivée. "Il en reste 8 aujourd'hui."

Autre exemple peu connu : "En lien avec le Conseil départemental, j'ai mis fin aux agissements peu scrupuleux d'une association d'accueil d'adolescents en difficulté à Saint-Just-Malmont."

L'emploi

Au cours des quatre années, la sous-préfète aura aussi travaillé pour l'emploi sur l'arrondissement d'Yssingeaux, en animant le travail du service public de l'emploi, en développant des outils opérationnels pour répondre au phénomène des offres d'emploi non pourvues.

 

Dernière modification le lundi, 24 août 2020 18:23

Partager sur :