Mercredi, un homme a agressé la conseillère bancaire de la Poste à Retournac et ses deux collègues. Il a été interpellé et sera jugé en novembre.
Mercredi, jour de marché à Retournac, un client s'est présenté au bureau de poste juste avant la fermeture en fin de matinée en demandant à rencontrer la conseillère bancaire. Les deux salariées ont indiqué le chemin à suivre et la conseillère bancaire a ainsi pu recevoir cet homme.
Un nez cassé pour la conseillère bancaire
Mais l'entretien a rapidement dérapé. Ne disposant pas de tous les documents pour pouvoir lui répondre sur le moment, l'homme âgé de 40 ans s'est emporté et a agressé physiquement la conseillère bancaire, lui cassant le nez.
Les deux collègues se sont interposées et ont aussi reçu des coups de cet habitant de Tiranges qui s'en est également pris au matériel du bureau de poste.
Placé sous contrôle judiciaire
Les gendarmes ont pu être alertés et se sont présentés devant l'agence sur la place Boncompain au moment où l'homme en sortait. L'individu au casier judiciaire vierge et sans antécédent avec la Poste a été placé en garde à vue, laquelle a été prolongée par le parquet. Jeudi, il a été laissé libre avec une convocation devant le tribunal le 19 novembre.
D'ici l'audience, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rentrer en contact avec les victimes, de se rendre au bureau de poste de Retournac. Il a aussi une obligation de soins, de pointages réguliers. Une expertise psychiatrique a aussi été demandée.
La conseillère bancaire a reçu une ITT de 10 jours. Une collègue a un arrêt de travail sans jour d'incapacité et l'autre 10 jours d'incapacité suite au choc psychologique.
Les bureaux de poste fermés jeudi
En signe de solidarité et de protestation, tous les bureaux de poste du secteur sont restés fermés jeudi. Du Chambon-sur-Lignon à Vorey, les portes des agences ont laissé le rideau baissé.
En attendant la finalisation du chiffrage des dégâts (notamment mobilier et informatique), le bureau de Retournac reste fermé jusqu’à nouvel ordre.
Présents rapidement sur place, la direction de la sureté et du réseau La Poste, accompagnées d’une assistante sociale, ont déclenché le dispositif post-agression pour l’ensemble des agents du secteur souhaitant l’utiliser.