C'est beau et c'est haut. Le plateau de la Madeleine se mérite. Perchée sur un gigantesque plateau volcanique à 1 000 m d’altitude, la chapelle surplombe les sucs et les communes de l'Est de la Haute-Loire. Après quelques minutes d'une grimpée très raide, le panorama se dévoile et fait oublier la difficulté pour y parvenir.
Mardi, si les pèlerins sont montés sur le plateau de la Madeleine, ce n'est pas pour s'attarder sur une vue si somptueuse soit-elle. Ils sont venus pèleriner vers la chapelle, dédiée à Marie-Madeleine, construite à la fin du XIIIe siècle et refaite en 1885.
Aux XVIe–XVIIe siècles, le culte de Saint Roch, qui aurait séjourné sur le plateau de la Madeleine, est invoqué contre la peste. On dit que Roch se mit à soigner les malades et à les guérir par le signe de la croix. Atteint lui-même de la peste avant d'en guérir, il fut pris pour un espion à Milan, et enfermé dans un cachot où il périt de misère, vers l'âge de 35-40 ans.
Mardi, comme chaque 16 août, une messe a été célébrée par l'abbé Sébastien Garde du diocèse de Saint-Etienne, suivie de la présentation des reliques de Saint Roch. Des ballons ont été lâchés dans le ciel avant le partage du verre de l'amitié. Quelques-uns en ont profité pour visiter le plateau et se faire raconter l'histoire de ce site historique.