Mardi soir, neuf pompiers étaient de garde au centre de secours d'Yssingeaux. Nous leur avons demandé leurs souvenirs les plus marquants de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Mardi soir, le début de soirée était encore calme dans la salle des pompiers d'Yssingeaux. La télévision donnait un bruit de fond, la table de fête était dressée. En ce soir de réveillon, les pompiers volontaires de garde ont droit à quelques mets d'exception. Le dessert a été apporté par la députée Isabelle Valentin en début de soirée, après une rencontre fortuite dimanche lors d'une manoeuvre.
Une chute dans le ravin au Pont de l'Enceinte
Si le réveillon de l'an dernier est resté calme avec un malaise comme bilan, toutes les années de réveillon ne sont pas aussi discrètes. Ainsi, Philippe se souvient d'avoir tenté de secourir un retraité il y a quelques années, victime d'une fausse route lors des agapes avec ses proches.
Robin, en dix ans de volontariat, évoque "un feu d'habitation à Tence". Sylvie et Philippe ont encore en mémoire un accident de la route entre Yssingeaux et Grazac, au "Pont de l'Enceinte". La voiture comptait quatre amies, habillées en tenues de soirée. Elles s'en sortiront indemnes après une chute dans le ravin alors qu'elles se rendaient à leur réveillon. "Elles se sont juste effilé les collants."
Une descente en luge stoppée... par les barbelés
Jérôme, 17 ans de pompiers, aura porté secours vers "Ceveyrac" à des fêtards, éclairés par le lampadaire communal, qui avaient entrepris une descente en luge... sans voir les fils barbelés. Sans se souvenir de l'année, "il y avait au moins de la neige cette année-là".
"Des fois, il ne se passe rien, et parfois, les nuits sont animées. Et au cours de nos interventions, on croise les infirmières à l'hôpital ou les gendarmes sur un accident. Ils sont dans le même cas que nous, on se réconforte", raconte aussi Jérôme. "On est là pour veiller sur les autres", résume Philippe.