Une demande d'installation d'une IRM (Imagerie par résonance magnétique) va être formulée pour équiper l'hôpital d'Yssingeaux et rayonner sur l'Est de la Haute-Loire.

Alors qu'une deuxième IRM va arriver à l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay d'ici avril 2019 (les travaux ont commencé), la Haute-Loire pourrait bénéficier d'une troisième IRM. C'est en tout cas la feuille de route régionale qui ouvre la porte à cette issue.

L'IRM, c'est cet examen qui permet d'obtenir des images en deux ou trois dimensions de l'intérieur du corps humain.

De 3 500 à 5 000 consultations par an

Le Groupement hospitalier de territoire (GHT) de Haute-Loire, qui regroupe tous les établissements de santé, va se positionner pour demander un tel équipement. Et au moment de choisir sa destination, l'Est de la Haute-Loire est apparu comme évident. "Après Le Puy, le besoin le plus criant est sur Yssingeaux. On ne sait pas si ça aboutira mais on constate une fuite des patients yssingelais vers Le Puy et la Loire", indique Jean-Marie Bolliet, directeur du Centre hospitalier Emile-Roux.

Le coût de l'appareil varie de 3 à 6 millions d'euros et des travaux devront être réalisés sur le site pour accueillir ce nouveau service. Les prévisions font état de 3 500 à 5 000 consultations par an. "Nous collaborions avec les radiologues de l'hôpital du Puy ou des radiologues libéraux."

Entre 30 et 50 jours d'attente actuellement

Actuellement, en Haute-Loire, le délai d'attente pour une IRM varie de 30 à 50 jours contre 15 à 20 au niveau national. Le 2e IRM ponot va réduire ce délai d'attente. Et l'éventuel IRM d'Yssingeaux ferait rentrer la Haute-Loire "dans les standards nationaux".

"Le besoin de santé est en croissance et ça s'inscrit dans une stratégie d'apporter grâce à la coopération les services de santé nécessaires", estime la directrice à Yssingeaux, Sylvie Tourneur.

Le projet pourrait aboutir dans les deux ans.