jeudi, 30 août 2018 23:31

Festival du rire d'Yssingeaux : Christophe Alévêque les égratigne tous

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Christophe Alévêque, l'une des têtes d'affiche du 27e Festival du rire d'Yssingeaux, évoque l'actualité à travers une revue de presse décapante et grinçante. Et ça fait du bien. 430 personnes sont venues l'applaudir jeudi soir au foyer rural d'Yssingeaux.

Les humoristes peinent aujourd'hui à s'inspirer de l'actualité pour porter un regard critique du monde qui les entoure, préférant des sketches aseptisés et grand public. Christophe Alévêque se situe résolument dans la veine des grands de l'humour, aujourd'hui disparus.

A travers une revue de presse, il allume tous les hommes de pouvoir, de la religion à la politique en passant par les sportifs. Tout le monde en prend pour son grade comme le pape, Trump, Benalla, la gauche, Mélenchon, Le Pen.

Emmanuel Macron, je t'aime moi non plus

Dans un spectacle improvisé "à 60 %", il n'arrête pas une seconde et dévie souvent de ses notes, gribouillées sur des feuilles volantes, elles-mêmes posées sur un pupitre qu'Alévëque ne cesse de remonter.

A gauche comme à droite, l'ensemble de la classe politique est égratignée, à commencer par le Président Macron, "l'une des plus grosses arnaques politiques de l'histoire. C'est un vieux dans un corps de jeune".

Wauquiez, une cible privilégiée à Yssingeaux

En venant sur les terres de Laurent Wauquiez, Alévêque ne s'est pas privé d'aborder le président du parti Les Républicains. "La dernière fois que j'étais à Yssingeaux, il était venu (c'était en 2011 pour la 20e édition, NDLR). Depuis, il ne vient plus", s'étonne-t-il. Ou encore : "Wauquiez, c'est une mitraillette à conneries. Il est sorti major de l'ENA ? Il va falloir revoir le concours." Ou bien : "Ici, c'est une région à faits divers. Vous devez boire, il n'y a que ça à foutre. Remarque, il faut bien supporter Wauquiez."

La suite vendredi, la fin samedi

Le Festival du rire se poursuit au foyer rural.

Vendredi 31 août, Gil Alma s’offre « 100 % naturel ». Un spectacle familial, pas politique pour un sou. Tarif : 23 euros. Il reste encore des places.

Samedi 1er septembre, « Moi jeu » permettra de retrouver Antonia de Rendinger (elle avait participé au concours du festival il y a quelques années) une force comique impressionnante, capable de camper une kyrielle de personnages. Tarif : 17 euros. Dépêchez-vous, il ne reste qu'une vingtaine de places.

Dernière modification le jeudi, 30 août 2018 23:50

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