Samedi, le concours de chevaux lourds organisé à Yssingeaux a débuté sous tension. En cause : la vaccination des chevaux.
Si les contrôles n'ont finalement pas eu lieu "pour des raisons administratives" par le vétérinaire intervenu à la demande des services de l'Etat, elle a permis de mettre à jour une grogne chez certains éleveurs, surtout autour du prix payé auprès des vétérinaires. "Ce n'est pas normal qu'un vétérinaire du Puy-de-Dôme, en comptant le déplacement, coûte moins cher qu'un vétérinaire d'ici", regrette Jacques Issartel, éleveur à Retournac et président du Syndicat départemental des chevaux lourds. Le prix de la vaccination oscillerait de 23 à 40 euros selon les vétérinaires. "20 euros, ce serait déjà pas mal. Un cheval bien tenu, il faut 5 minutes pour le faire. On ne gagne pas tant."
Jacques Issartel, après une réunion informelle avec les autres éleveurs samedi matin avant le concours, a convenu "de jouer le jeu" pour la finale départementale. Chaque jument sera vérifiée avant de descendre du camion aux Estables le 16 septembre. "Il n'y a qu'en Haute-Loire qu'on nous demande autant de vaccination. Ailleurs, ce n'est pas le cas."
La vaccination est obligatoire pour tout cheval présenté dans des rassemblements, à savoir un primo-vaccin contre la grippe équine à intervalle de 21 à 92 jours pour les jeunes, et un rappel annuel pour les adultes.
"Quand on ne met pas sa ceinture en voiture, il ne faut pas se plaindre si on se fait contrôler", formule un éleveur concernant des éleveurs qui pourraient ne pas être en règle au niveau de la vaccination.