Terrain en herbe ou synthétique ? Le coût d'investissement n'est pas le même mais l'hiver et les conditions de jeu démontrent qu'un tel équipement serait très utile à Yssingeaux, autant pour les footballeurs que les scolaires.
La décision finale n'a pas encore été prise mais des signes indiquent que la réflexion progresse autour de la construction d'un terrain de foot synthétique à Choumouroux à Yssingeaux.
Des aides publiques déjà promises
Une dépense de 50 000 euros a été budgétée en 2018 autour de la maitrise d'oeuvre. La réflexion est clairement engagée. L'année 2018 doit permettre de boucler le financement. La Région a promis 200 000 euros et le Département 100 000 euros. D'autres aides de l'Etat et de la Fédération française de football pourraient être obtenues.
Outre le terrain de foot, le projet engloberait une piste d'athlétisme.
Quatre terrains impraticables en hiver
Ce terrain synthétique règlerait de nombreux problèmes qui se sont fait encore jour cet hiver. Faute de terrains d'entraînement praticables, les footballeurs de l'USSL ont dû enfiler les baskets pour courir dans les rues ou utiliser le gymnase Montbarnier une séance par semaine pour les seniors.
Et que dire des arrêtés municipaux à répétition pour empêcher toute pratique sur les terrains en herbe. Et quand bien même les pelouses ont été préservées, cela ne permet pas de disposer de terrain à la hauteur des ambitions du club.
Samedi dernier, un exemple criant
"Je suis allé au stade samedi, ce n'était pas beau. En 1998, on avait fait venir l'ASSE. Aujourd'hui, le terrain est dangereux à jouer", regrette Claude François, élu de l'opposition et ancien président d'Yssingeaux/Saint-Maurice. "On avait prévenu le président du club que le terrain n'était pas... Il a pris ses responsabilités. Les services techniques n'ont pas pu aller sur le terrain avec un tracteur, ce serait pire", se défend Alain Hucher, conseiller délégué au sport.
Le maire Bernard Gallot, d'abord défenseur d'un terrain en herbe, reconnaît que "cela ne règlerait pas le problème. Dans certaines conditions, fréquentes ici, on n'a pas la possibilité de jouer sur l'herbe".
