C'est une découverte pour le moins suprenante que vient de faire Mickaël Montalant, un Laptois. Il vient de trouver le mandat d'arrêt d'un illustre général chouan au milieu de bandes dessinées près des poubelles.
Le manuscrit devra être authentifié mais il se pourrait que le Laptois Mickaël Montalant soit en possession d'un "trésor national". Passionné de brocante et de vide-greniers, ce père de famille est tombé sur des cartons posés à côté des poubelles sur le parking du gymnase de Lapte. Sa curiosité l'a poussé à regarder le contenu et d'apprécier les bandes dessinées et comics qui s'y trouvaient. "Ça se vend facilement", reconnaît l'intéressé qui ne s'est pas fait prier pour ramener ces trouvailles à la maison.
Astérix renfermait le manuscrit
Au milieu d'une bande dessinée d'Astérix le Gaulois datant de 1961 (une édition de valeur elle aussi), un manuscrit servait de marque-page. Ses quelques connaissances de paléographie lui ont permis de déchiffrer l'objet de cette missive : un mandat d'arrêt d'un certain Georges Cadoudal. Ce n'est pas n'importe qui puique ce royaliste était un général chouan, commandant de l'Armée catholique et royale de Bretagne. S'opposant à la République, il avait été arrêté en mars (ventôse dans le calendrier révolutionnaire) et guillotiné en juin (prairial) 1804.
L'original ou une copie ?
Sur ce document, le conseiller d'Etat signe le mandat d'écrou demandant le placement du royaliste sous les verrous de la Maison d'arrêt du Temple, tout comme son comparse Leridan. Une description détaillée de Cadoudal. Pour Mickaël Montalant, ce n'est pas une copie. "Quand on regarde la lettre à la lumière, on voit des traits verticaux en filigrane, c'est typique du XIXe siècle."
"Si un musée le veut, je le vendrai", promet Mickaël Montalant qui est en contact avec le Musée de la chouannerie à Rennes. Il s'est aussi rapproché de la maison de vente Christie's à Paris pour authentifier et évaluer ce document.
Une bague achetée 5 euros en vaut au moins 2 000
Le Laptois n'en est pas à son premier coup d'essai. Sur le vide-greniers de la Besse à Yssingeaux, il avait acheté une bague "en toc" à 5 euros. Après expertise auprès de Christi's, la bague avait beaucoup de valeur : l'estimation basse se situe entre 2 000 et 3 000 euros. La bague se compose d'un diamant 1,20 carat et 11 grammes d'or. Elle date du début du XVIIIe siècle."