samedi, 03 février 2018 16:21

Yssingeaux : le centre hospitalier à jamais lié à Jacques Barrot

Jean-Louis Debré, ancien ministre, président de l'Assemblée, du Conseil constitutionnel.||Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux et président du conseil d'administration de l'hôpital,a salué "l'enfant du pays".|||Jean-Louis Debré.|Michèle, la soeur de Jacques Barrot.||Beaucoup de personnalités, mais deux absents notables la députée Isabelle Valentin et le président de Région Laurent Wauquiez.|Michèle, la soeur de Jacques Barrot.||| Jean-Louis Debré, ancien ministre, président de l'Assemblée, du Conseil constitutionnel.||Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux et président du conseil d'administration de l'hôpital,a salué "l'enfant du pays".|||Jean-Louis Debré.|Michèle, la soeur de Jacques Barrot.||Beaucoup de personnalités, mais deux absents notables la députée Isabelle Valentin et le président de Région Laurent Wauquiez.|Michèle, la soeur de Jacques Barrot.||| Photo La Commère 43||Photo La Commère 43||||||Photo La Commère 43||||

Samedi après-midi, une cérémonie officielle parrainée par Jean-Louis Debré a accompagné la nomination du centre hospitalier d’Yssingeaux.

L'établissement public de santé d'Yssingeaux n'avait pas de dénomination. C’est tout naturellement que le nom de l’homme politique Jacques Barrot a été donné à l’hôpital local. L'enfant du pays attaché à sa terre, largement ouvert sur le monde et les autres, comme l’ont souligné avec constance les différents intervenants, a toujours eu un intérêt pour cet équipement de proximité.

Et la date choisie, ce samedi 3 février, n'est pas un effet du hasard puisqu'il s'agit du jour de naissance de cette personnalité centriste dont le souvenir reste intimement lié au territoire de l'Yssingelais.

Sylvie Tourneur, la directrice du centre hospitalier, assurait en préambule : "Donner un nom, c'est honorer un homme, donner le nom de Jacques Barrot, c'est élever notre hôpital."

L'orateur accompli Jean-Louis Debré dressait avec finesse un portrait chaleureux de Jacques Barrot, émaillé d'anecdotes amenant le sourire aux lèvres de l'assistance et notamment de ses enfants Jean-Noël, Hélène et Marie.

Un homme libre inflexible sur les valeurs

Il tressait les louanges de cet homme libre qui n'avait "pas besoin de faire illusion pour exister", "capable d'écouter, d'apprendre des autres", "libre de regretter la direction de certains qui furent pourtant proches de lui", un homme de paix viscéralement attaché à la République et aux trois valeurs qui la fondent "liberté, égalité, fraternité".

Le préfet Yves Rousset insistait à son tour sur l'humanisme qui caractérisait l'engagement d'un Jacques Barrot "inflexible sur les valeurs".

Laissons ici le mot de la fin (en faisant fi de l'ordre protocolaire qui a prévalu lors de cette cérémonie) à sa sœur Michèle "dans ce lieu qui donne vie jusqu'au grand passage, je suis certaine que le nom de Jacques enverra un souffle, une espérance, un avenir."

Ou mieux encore à Jacques Barrot lui-même à travers cette phrase inscrite à l'entrée du centre hospitalier : "J'ai donné le meilleur de moi-même pour bâtir cette Haute-Loire où souffle un bel esprit de tolérance et d'humanisme."

Dernière modification le mardi, 06 février 2018 09:05

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