mardi, 17 octobre 2017 18:39

Yssingeaux : les enseignants accompagnés pour gérer l'autisme au collège et au lycée

Annie Michel, proviseure adjointe du lycée Chabrier, Sylvie Gardette, infirmière, Elisabeth Lafourcade, proviseure adjointe du lycée George-Sand, et Emilie Dervin, psychologue.|| Annie Michel, proviseure adjointe du lycée Chabrier, Sylvie Gardette, infirmière, Elisabeth Lafourcade, proviseure adjointe du lycée George-Sand, et Emilie Dervin, psychologue.|| ||

Une réunion d'informations et d'échanges sur les troubles autistiques était proposée mardi soir pour les équipes éducatives des établissements publics d'Yssingeaux, de plus en plus confrontées à devoir accompagner des adolescents atypiques.

La société évolue et la prise en charge des autistes aussi. Pendant longtemps mis à la marge et envoyés dans des structures spécialisées, ils sont aujourd'hui de plus en plus à réaliser des cursus généraux et des études supérieures. Pour la première année, un élève de seconde est dans le cursus général au lycée George-Sand à Yssingeaux. "C'est nouveau. Le phénomène était davantage intégré par la filière professionnelle depuis quelques années", reconnaît Elisabeth Lafourcade, proviseure adjointe du lycée agricole.

On peut être autiste et réussir sa vie professionnelle

L'intégration et l'accompagnement sont bien les enjeux qui concernent les équipes éducatives avec la réussite scolaire en ligne de mire. "On connaît des autistes qui sont pédopsychiatre, pilote de ligne, ingénieur et même professeur", indiquent Sylvie Gardette, infirmière, et Emilie Dervin, psychologue, qui collaborent aux activités d'information du Centre Ressources Autisme qui rayonne sur l'Auvergne. Deux semaines après l'école Jean-de-la-Fontaine, elles sont venues mardi à la rencontre des équipes éducatives du collège Jean-Monnet et les lycées George-Sand et Emmanuel-Chabrier.

Des enseignants souvent démunis

"L'Education nationale nous a trouvés, tant mieux", estime encore Sylvie Gardette, ce qui illustre l'évolution dans la prise en charge de ces publics atypiques.

"Aujourd'hui, c'est assumé, mais encore faut-il avoir les outils pour accompagner ces jeunes", ajoute Annie Michel, proviseure adjointe du lycée Chabrier. "Mieux les connaître, c'est mieux les comprendre et donc mieux les guider. Les enseignants sont souvent démunis. Ils ont besoin d'avoir des clés."

Dernière modification le mercredi, 18 octobre 2017 00:18

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