L'Ecole nationale supérieure de la pâtisserie (ENSP) d'Yssingeaux, filiale de Ducasse Education, a créé en 2016 une formation en trois ans après le bac. Un cursus "Bachelor" que l'établissement souhaite encore développer.
Lundi, c'était également jour de rentrée à l'Ecole nationale supérieure de pâtisserie à Yssingeaux. Cinquante élèves inscrits dans la formation Bachelor ont intégré l'ENSP, en première et deuxième année, en langue française ou anglaise.
Un enseignement tourné vers l'excellence
"La stratégie de Ducasse Education est de développer le Bachelor, un cursus de trois ans après le bac. On forme des gens qui sont bons techniquement et qui ont la tête bien pleine, de manière à devenir pâtissiers entrepreneurs", indique Josiane Mathias, directrice. L'ENSP est intégrée dans le pôle éducation du groupe Ducasse. Outre l'école d'Yssingeaux spécialisée dans la pâtisserie, des formations sont dispensées en cuisine à Argenteuil et en ateliers grand public à Paris XVIe.
Offrant toujours des formations professionnelles et des cursus rapides de 8 mois pour le CAP, l'école de Montbarnier accentue désormais sa présence sur des formations plus longues. Avec le souci de fournir un enseignement haut de gamme, notamment via l'excellence de ses formateurs et des laboratoires équipés dernier cri.
Un parrain de prestige
Jérôme De Oliveira sera le parrain de la nouvelle "promo". Originaire de Lyon, plus jeune champion du monde de la pâtisserie à 23 ans en 2009, il est passé par Yssingeaux pour obtenir son BTM (Brevet technique des métiers). Il est aujourd'hui à Cannes. "C'est valorisant pour les élèves et un bel exemple de réussite", fait valoir Josiane Mathias. Le 15 septembre, les étudiants pourront rencontrer leur mentor.
Des difficultés pour se loger à Yssingeaux
Les élèves viennent de toute la France et du monde entier pour apprendre le savoir-faire de la pâtisserie française. Ils passent 5 mois dans les laboratoires d'Yssingeaux, puis 5 mois en stage en France d'abord, puis éventuellement à l'étranger la deuxième année. "On a jusqu'à 200 élèves en même temps, c'est un atout pour l'économie d'Yssingeaux et sa région. Autre force des sucs, c'est la tranquillité, les parents nous le disent souvent. Mais ça devient compliqué pour les élèves de se loger à proximité", souligne la directrice.
Après trois sessions ouvertes, l'ENSP pourra prétendre à la reconnaissance de l'Etat pour son diplôme Bachelor.