L'affluence contre Laval devrait être encore plus importante ce mercredi 7 février (20 h 30) que contre Nice la saison dernière. Porté par son public et une équipe confiante, Le Puy Foot peut encore croire à un retentissant exploit et écrire véritablement l'histoire du club en Coupe de France.
3800 supporters avaient porté Le Puy contre Nice la saison dernière. Ce mercredi soir, l'affluence pourrait être encore supérieure contre les Tangos. La vente de billets est en avance. 3000 billets ont déjà été vendus, la tribune a été complète en quelques jours et il reste des billets en pourtour (7 €, billets en prévente au Stade Massot, à La Mie Câline Centre (Le Puy-en-Velay) et chez Weldom (Brives-Charensac).
Laval, ses forces
A la différence de Lorient, Nice ou encore Dunkerque, les Ponots vont affronter un adversaire en pleine possession de ses moyens et de son mental. "Laval, c'est la vraie équipe de Ligue 2, athlétique, qui exploite la moindre brèche. Les coups de pied arrêtés, c'est leur force. A nous de faire attention, de ne pas se laisser piéger par des fautes bêtes", évoque Stéphane Dief, l'entraîneur du Puy qui enrichit la belle histoire du club en Coupe de France.
"On n'est pas devenu une équipe de L2"
"On ne change rien, on reste dans notre quotidien. Ce n'est pas parce qu'on a battu une équipe de Ligue 2 qu'on est devenu une équipe de Ligue 2. Si on performe, ce sera un exploit retentissant. Laval sera plus actif que Dunkerque sur le porteur de ballon. La possession sera plus compliquée. D'où la nécessité d'avoir de la justesse technique, de la clairvoyance."
Une amourette entre Le Puy et la coupe
Sereins, les Ponots avancent avec l'envie de gagner. "Maintenant qu'on est en 8e de finale, on a envie d'aller plus loin. D'autres l'ont déjà fait. Le Puy Foot et la Coupe de France, c'est une amourette" L'apport des supporters jouera un grand rôle. "L'engouement sera capital, le capital sympathie est intéressant. Il faudra que le public nous pousse à chaque instant", demande l'entraîneur.
Une équipe au top confiance
Mehdi Beneddine, le capitaine ponot, affiche de la sérénité, à l'image de ses coéquipiers. "On sait qu'on a une carte à jouer. On veut en profiter, vivre ce moment. Depuis le 7 octobre, on n'a pas perdu (1-2 contre Fréjus/Saint-Raphaël). Ce match de Coupe de France s'inscrit dans cette continuité de victoires. On ne peut pas faire mieux en terme de confiance. Si Laval gagne, après tout, ce sera logique."