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La surblouse fabriquée par cinq industriels de la plasturgie de Haute-Loire fait un tabac auprès des hôpitaux de Haute-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France et Canada. Et elle est bien moins chère que les modèles importés de Chine.

Alors que la question de l'approvisionnement des masques semble réglée pour les soignants de Haute-Loire, la problématique des surblouses avait pris le dessus. "Si les soignants sont infectés, on n'a plus personne pour soigner", rappelle Marc Bouiller, médecin à l'hôpital du Puy.

Cinq plasturgistes prêts en trois jours

Cinq plasturgistes de Haute-Loire se sont fédérés pour satisfaire une demande explosive de la part de tous les hôpitaux afin de permettre de soigner en toute sécurité. "On s'est lancé en trois jours", indique Christophe Charrier, le patron de SOFREP à Rosières.

250 000 surblouses fabriquées chaque jour

Souvignet Plastiques de La Séauve-sur-Semène, Villettes Plastiques des Villettes, Janu'sac de Saint-Pal-de-Mons, IPS à Bas-en-Basset et Sofrep à Rosières ont capitalisé leurs outils de production et leurs savoir-faire pour sortir une surblouse adaptée, en lien avec l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay pour la validation des normes. Le problème des élastiques a été réglé grâce à 3P Profils aux Villettes.

La Région en a commandé 150 000. La capacité de production est de 250 000 surblouses par jour alors que la demande atteint le million d'exemplaires par jour.

0,43 e la surblouse de Haute-Loire, 4,80 € en Chine

Cette surblouse Made in Haute-Loire est l'exemple parfait de la capacité de réaction des entrepreneurs locaux pour répondre aux demandes. Sans abuser de la situation. "Les Chinois appliquent des tarifs indécents de 4,80 € la surblouse alors qu'il était hier de 0,20 €", informe Christophe Charrier. Les cinq plasturgistes de Haute-Loire arrivent à sortir chaque surblouse au tarif de 0,43 €.

La demande ne risque pas de s'essouffler. Des dentistes sont intéressés, des coiffeuses souhaitent en acquérir pour la réouverture de leurs salons, des infirmières libérales veulent aussi en acheter.

Comment est fabriqué cette surblouse



Comment mettre et enlever le "Boléro"

Publié dans Actualités

Cinq entreprises de l'Est de la Haute-Loire se sont fédérées autour d'un seul projet : fabriquer des surblouses pour les hôpitaux de France.

Ils étaient au départ trois et sont désormais cinq. Souvignet Plastiques de La Séauve-sur-Semène et Villettes Plastiques des Villettes ont rejoint Janu'sac de Saint-Pal-de-Mons, IPS à Bas-en-Basset et Sofrep à Rosières.

Ces cinq professionnels de la plasturgie ont uni leurs forces pour concevoir et fabriquer des surblouses afin d'équiper les Ehpad, les hôpitaux, tous les soignants. Le Département de la Haute-Loire a réservé 120 000 tenues pour les Ehpad de Haute-Loire.

"Chacun se considère comme un maillon de la chaîne, c'est remarquableé, apprécie Christine Hacques, la sous-préfète.

L'hôpital du Puy en conseiller spécial

Le Centre Hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay a apporté son concours pour que ces surblouses répondent aux normes. "J'ai adoré cette réflexion, ces discussions pour améliorer le modèle", indique Jean-Marie Bolliet, le directeur de l'hôpital ponot. "On sait faire du plastique pour le packaging industriel. Mais du plastique pour la santé, c'est totalement nouveau", reconnaît Anthony Vacher, le PDG d'IPS à Bas-en-Basset à l'initiative de ce challenge express.

"Et il ne faut pas oublier nos 150 salariés qui travaillent dans l'ombre mais sont indispensables", ajoute un chef d'entreprise.

3 millions de pièces en commande

La production a débuté la semaine dernière et les cinq sociétés sortent jusqu'à 300 000 surblouses chaque jour. "Le carnet de commandes est entre 2,5 et 3 millions de pièces et ça progresse", chiffre Anthony Vacher.

La commercialisation se fait, elle, en direct sur la France entière à destination des hôpitaux, des CHU et des Ehpad.

Les surblouses racontées et montrées par Anthony Vacher (IPS à Bas)

Publié dans Monistrol et environs

IPS à Bas-en-Basset, Janu'sac à Saint-Pal-de-Mons et Sofrep à Rosières combinent leurs moyens techniques pour fabriquer des surblouses vendues directement dans les hôpitaux et les Ehpad.

L'idée est venue jeudi dernier devant un reportage de BFM montrant des personnels soignants se protégeant avec des sacs de récupération ou de vulgaires sacs poubelles. "On en a parlé entre nous et on a voulu essayer", raconte Fred Viallet d'IPS.

"Nous avons travaillé avec l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay, son directeur, le responsable des achats et le médecin hygiéniste pour être au plus proche du cahier des charges fonctionnel de cet équipement. Nous, l'emballage industriel, on sait faire, mais le médical, on connaît moins."

IPS s'occupe de l'extrusion et fournit les bobines à Sofrep et Janu'sac qui s'occupent de la transformation de la matière et confectionnent les surblouses.

La production a débuté cette semaine et les trois sociétés visent les 300 000 surblouses fabriquées par jour.

La commercialisation se fait, elle, en direct sur la France entière à destination des hôpitaux, des CHU et des Ehpad.

"On peut remercier tous nos salariés, 150 personnes à nous trois, pour leur implication dans ce projet. Ils se sont montrés réactifs !"

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