Depuis de longues semaines, les classards de Saint-Romain-Lachalm, ces jeunes nés en 2002, attendaient avec impatience de parcourir la campagne afin d'aller à la rencontre des habitants. Le confinement et les consignes gouvernementales les ont contraints à déroger à la tradition des longs week-ends de mai pour ces journées de cohésion.
En groupe de moins de 10 personnes, ils ont commencé vendredi dernier leur périple. Ils sont allés se présenter dans diverses maisons du village et des hameaux, tout en promenant leur brouette et leur drapeau tricolore. Ils ont pu profiter de la terrasse du bar tabac et de l'amicale bouliste, rencontrer jeunes et moins jeunes.
Samedi soir, ils sont venus au domicile du maire Jean-Michel Poinas pour partager l'apéritif et un repas improvisé avant de repartir faire la fête. C'est ainsi que l'Increvable, God, l'Ecorché, Amel, Barral, Lexou, Meli-Meli et Mathiou ont pu se reposer quelques instants et évoquer leur parcours scolaire ou professionnel. Tous accèdent au niveau supérieur l'an prochain dans des filières très variées, certains iront poursuivre leurs études en médecine, santé, vente, mécanique, agriculture, d'autres entreront dans la vie active.
Après que le maire a dispensé les consignes d'usage en terme de sécurité et de gestes barrières, les classards san-roumis sont repartis vers de nouvelles aventures. Même si elles sont le siège de grands excès alcoolisés, "ces journées de cohésion entre classards permettent de fédérer les jeunes l'année de leur majorité, avant que chacun parte vers des horizons différents. Chacun en sortira avec des souvenirs impérissables et ils auront plaisir à se retrouver par la suite", estime le maire.