Après avoir installé des caméras de vidéo-protection en 2012-2013 aux entrées de ville, de nouvelles caméras pourraient être financées pour développer la surveillance dans le centre-ville de Monistrol-sur-Loire.
Monistrol-sur-Loire est actuellement équipé de 13 caméras de vidéo-protection. Elles sont stratégiquement positionnées sur les ronds-points aux entrées de ville de manière à permettre de lire les plaques d'immatriculation des véhicules qui entrent et sortent de ville : au Mazel, à la Chomette, sur la zone du Pêcher, dans la montée du Prince et au Flachat (route d'Aurec). Trois autres caméras, des dômes, balaient les extérieurs de la MJC et la place du Prévescal.
130 000 euros avaient été débloqués à l'époque pour ce premier investissement.
Prévenir la petite délinquance
La nouvelle municipalité souhaite développer cet outil, particulièrement dans le centre-ville pour prévenir la petite délinquance et les vols, et permettre aux enquêteurs d'élucider des affaires le cas échéant.
Si 2-3 emplacements restent encore à définir, la majorité municipale a déjà repéré certains sites. Une caméra sera ainsi installée dans l'avenue de la Libération, au niveau de la Poste pour protéger la mairie, les deux sens de circulation et la rue qui monte au HLM Moulin à vent.
Un autre équipement sera sur la place Néron pour surveiller la place, la rue qui mène à la place Maréchal-de-Vaux et la rue Louis-de-Charbonnel. Le parc du château sera équipé de deux dômes. Une autre caméra investira la zone du Monteil pour surveiller plus spécifiquement le parking du colège public, le skate-park et le centre culturel. Autre emplacement choisi : la rue du Général-de-Chabron, devant la police municipale. Cette caméra pourra lire les plaques des véhicules qui s'engagent dans la rue du Commmerce, rue de la Chaussade et place du Valla.
Un coût prévisionnel de 82 000 euros
Ce déploiement devrait coûter 82 000 euros, c'est la somme qui a été budgétée pour l'année. "On espère avoir 70-80 % de subventions de la part de l'Etat et de la Région", indique Florian Chapuis, adjoint au maire, chargé de la sécurité.
L'installation effective pourrait intervenir à l'automne. Il faut auparavant lancer un marché public, procéder aux demandes d'autorisation auprès de la préfecture et retenir les derniers emplacements.