Quel regard porte-t-on sur une ville en fonction du lien qui nous unit à elle ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre deux étudiants aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand par le biais d'un travail photographique sur Sainte-Sigolène.
Johanna Medyk, 20 ans, est native de Sainte-Sigolène où vit toujours sa famille. Hugo Benazech, 22 ans, est Nantais d'origine et n'avait jamais mis les pieds en Haute-Loire.
"Après lui avoir envoyé quelques données pour lui décrire Sainte-Sigolène, je lui ai rapidement fait visiter la ville, avec les écoles, la mairie et l'église. On a vadrouillé chacun de notre côté et on a traduit notre regard par de la photographie", détaille Johanna Medyk.
Hugo a fait ressortir le contraste entre les champs et les lignes électriques. Johanna y a ajouté la zone industrielle, sans présence humaine. "On est sur un regard plastique de la ville."
23 photos couleur et noir et blanc sont actuellement exposées dans le hall d'entrée de l'hôtel de ville, aux heures d'ouverture de la mairie.