C'est traditionnel sur le territoire. Le mois de mai voit les rues, les places, les carrefours, envahis par des cohortes pacifiques de classards dûment chapeautés de couvre-chefs en paille. Il y a ceux qui quémandent des euros sans proposer de contrepartie. Et d'autres qui, comme à Monistrol-sur-Loire, ont la bonne idée de vendre des brioches aux passants.
En ce dimanche d'élection présidentielle, les jeunes gens, stratégiquement placés sur les chemins qui mènent aux urnes, font un tabac avec leurs brioches.
On sait que cette tradition de "chanter le mai" renvoie à l'époque révolue où les jeunes hommes devaient quitter leur foyer pour effectuer leur service miitaire sous les drapeaux de la République.
Un usage qui pourrait d'ailleurs reprendre tout son sens si Emmanuel Macron devient président de la République. Le candidat d'En Marche ! a inséré dans son programme une disposition prévoyant que, à 18 ans, les filles et les garçons, effectueraient à nouveau un service national (dans une version allégée par rapport à leurs aînés), d'une durée d'un mois.