Les élus ont inauguré lundi le bâtiment de la micro-crèche de La Chapelle-d’Aurec, symbole d’un combat mené pendant quinze ans. Dans un village à la natalité dynamique, ce service est pourtant bienvenu.
Caroline Di Vincenzo, aujourd’hui maire de La Chapelle-d’Aurec, se souvient des origines de ce projet de micro-crèche. « J’étais enceinte de mon premier enfant, il a aujourd’hui 15 ans. A l’époque, je voyais beaucoup de parents qui éprouvaient des difficultés pour trouver une assistante maternelle. »
2017, le projet prend naissance
La création de la nouvelle communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron en 2017 marque le point de départ de la concrétisation du projet. Une phase de test est actée avec un bâtiment modulaire. « On était convaincu de la transformation de l’essai », dit aujourd’hui Xavier Delpy, président de la communauté de communes, qui était en 2017 vice-président à l’enfance-jeunesse.
Une extension de 480 m2
Débuté en août 2022, le chantier d’extension de l’Echap’toi s’est terminé avant l’été 2023 pour ne pas impacter le centre de loisirs. 800 000 € ont été investis pour cette extension de 480 m2 à côté du bâtiment de 780 m2 construit en 2008. La collectivité a reçu des aides de 289 000 € de la Région, 125 000 € de la CAF, 100 000 € de l’Europe et 48 900 € du Département.
12 places à la micro-crèche
Cette micro-crèche dispose d’une autorisation de 12 enfants en même temps. Une quinzaine de familles utilisent ce service collectif. « Depuis l’ouverture, on a eu « 36 familles pour 43 bébés », indique Alexandra Avivar, directrice de l’Echap’toi, structure de 14 salariés dont 5 pour la micro-crèche.
La natalité en forme à La Chapelle
La Chapelle-d’Aurec compte 6 assistantes maternelles en plus de la micro-crèche. La natalité reste forte. En 2023, le village compte 16 naissances. « On a une moyenne de 14-15 naissances par an. Ces modes de garde sont indispensables. D’autant qu’à l’école, il est impossible de prendre les enfants avant 3 ans par manque de place », ajoute Caroline Di Vincenzo.
