L'association créée en 2019 en la mémoire de Bastien, Tristan et Maxime, les trois adolescents bassois disparus dans l’explosion à Ranchevoux le 13 juin 2015 a tenu son assemblée générale vendredi soir à la salle Saint-Vincent à Bas-en-Basset devant une quarantaine de personnes et des membres des familles, Decroix, Charnay et Saez.
Alain Saez, le président de BTM, après avoir rendu hommage à Gilles Charnay, décédé il y a peu, a fait un tour d’horizon de l’année 2023 qui a vu l’association mener plusieurs manifestations avec prioritairement l’hommage du 13 juin rendu comme chaque année à Bastien, Tristan et Maxime avec bougies et fleurs au square qui leur est dédié au sein de la commune.
Puis le 26 août, s’est déroulé le tournoi de football BTM organisé par l'USB, le club de Bas-en-Basset, dont les profits ont généreusement été reversés à l'association.
Enfin, le samedi 7 octobre, elle a innové avec la journée organisée en lien avec l’association sidecariste de la région Auvergne qui a proposé des initiations au side-car au départ de l’espace Fabro. Une vraie réussite, plus de 230 tours de side ont été menés par les bénévoles.
Le programme 2024
Pour ce qui s’agit de 2024, un programme d’activités est déjà prévu avec deux manifestations : une soirée soupe aux choux le samedi 9 mars à la salle des familles et l’hommage aux trois garçons disparus, dont les modalités restent à définir, le jeudi 13 juin 2024.
Le tournoi de football BTM organisé par l'USB pourrait aussi faire partie des actions en faveur de l’association. Pour l’heure, l’association n’a pas reçu de réponse à ce sujet.
La trésorière Thérèse Martin passe le relais à Isabelle Limousin. Elle a été remerciée chaleureusement pour son investissement et a reçu des fleurs.
Où en est l'enquête
Evidemment, l’avancée des investigations concernant le drame a été au cœur des débats de cette réunion annuelle. Plusieurs médias ont été contactés pour débloquer une situation figée depuis plusieurs mois par la justice. Maître Portejoie, l’avocat des familles, a également été alerté. Des questions sur le bornage téléphonique, les interrogatoires menés par la police ont été posés et sont à ce jour sans réponse.
"On sait que ce sera très long mais on est décidé à ne rien lâcher. Nous devons garder une mobilisation forte, nous préparer à ce que ça dure longtemps. La justice est un escargot", a conclu Alain Saez devant une assistance tout aussi déterminée que lui à connaître, un jour peut-être, la vérité sur ce drame.