Le médecin généraliste de Monistrol-sur-Loire, Nicolas Dance, passionné de rugby, fait partie des médecins qui officient au stade Geoffroy-Guichard pour les matches de Coupe du monde.
Vendredi soir, Nicolas Dance était au stade Geoffroy-Guichard pour le match Argentine-Samoas, non pas comme spectateur mais comme médecin de match. Ce médecin généraliste installé à Monistrol, dirigeant au club de rugby du REVE XV et ancien médecin des U17 et U18 en équipe de France pendant dix ans, est l'un des quarante médecins à intervenir sur les matches du Top 14.
"Sur chaque match, deux médecins sont présents. Un se trouve au bord du terrain, et le second à la vidéo", indique Nicolas Dance qui a déjà officié pour Italie-Namibie, Australie-Fidji et Argentine-Samoas. Il lui reste Australie-Portugal dans l'antre des Verts mais aussi Uruguay-Namibie à Lyon.
Dans le rugby, plus que dans tout autre discipline sportive où la présence d'un médecin est obligatoire, son rôle est pro-actif. "Avant le match, on organise les urgences sur le terrain avec les médecins des équipes. Pendant le match, on surveille les chocs à la tête."
Il intervient ainsi pour les protocoles commotion, à l'image de ce qu'a vécu Antoine Dupont contre la Namibie jeudi soir à Marseille. Vendredi soir, Nicolas Dance a eu à gérer deux protocoles. Le premier a concerné un Samoan, mis K.-O., le second un Argentin qui a reçu un coup après un regroupement. "Ce protocole dure douze minutes, avec une série de questions et des tests d'équilibre. Et dans les deux heures qui suivent le match, un deuxième test est réalisé", détaille Nicolas Dance, qui avait eu l'occasion de tester les interventions lors de France-Ecosse.