Ce dimanche 26 février, le Cin'Etoiles de Sainte-Sigolène projetait le film "L'Odyssée Antarctique" de Djamel Tahi.
"L’Odyssée antarctique" retrace les expéditions polaires françaises de l’Année Géophysique Internationale qui se sont déroulées en antarctique de 1956 à 1958.
En décembre 1956, une poignée d’hommes accompagnés par l'explorateur polaire Paul-Emile Victor débarque en terre Adélie pour implanter deux bases. La base principale, baptisée Dumont d’Urville, installée à la côte, accueillera une vingtaine d’hommes. La seconde, une petite station baptisée du nom de Charcot, est implantée à 320 km à l’intérieur du continent.
Trois hommes, Jacques Dubois, Claude Lorius et Roland Schlich occuperont la station Charcot, une baraque de 24 m² enterrée sous la neige. Seuls, isolés du monde durant une année, sans aucune possibilité de relève, ces trois hommes vont mener des programmes scientifiques ambitieux pour tenter de percer les mystères de ce continent de glace.
La mission Charcot a été sans conteste la plus risquée, la plus courageuse de toutes celles entreprises sur le continent blanc au cours de L’Année Géophysique Internationale. Aujourd’hui, pour ce film, les derniers témoins de cette aventure hors du commun se souviennent.
Le public a été captivé par ce récit d'une aventure hors du commun.
Deux témoins après le film
Cette projection a ensuite été suivie d'un témoignage de deux personnes ayant vécu plus récemment sur les bases de l'Antarctique : Mireille Raccurt, scientifique, et de Jacques Guillaumond, technicien.
Mireille Raccurt a ainsi évoqué les recherches en cours et les conditions de vie actuelles. Jacques Guillaumond a parlé des problèmes de gestion du matériel utilisé sur ces bases.