Guy Jolivet, après une année municipale difficile, espère pouvoir tourner la page et affiche "une seule envie, celle d'avancer".
Le bras en écharpe après une opération à l'épaule droite, Guy Jolivet a présenté ses premiers voeux samedi matin dans la salle des familles. Devant un public clairsemé, il a eu l'occasion d'évoquer l'actualité nationale : "En tant que maires, nous sommes les premiers fantassins de l'Etat mais aujourd'hui, nous sommes incapables d'apporter des réponses concrètes à nos citoyens en colère. Le président de la République nous flatte dans ses voeux, mais les maires, piliers de la République, sont en train de perdre leurs bases fondatrices et ils vacillent. [...] Pour pouvoir mener à bien leurs missions, les communes ont besoin de plus de liberté, plus de souplesse dans l'adaptation des décisions de l'Etat."
Pour réduire les incivillités, nombreuses et coûteuses, le maire espère pouvoir compter sur les caméras qui seront au nombre de 14 d'ici la fin 2023.
2023 donc et les projets qui pointent le bout de leur nez. Aux étangs, la réfection de la confluence du ruisseau "Le Courbière" sera menée.
Des feux intelligents entre Monistrol et Bas
En 2023, les yeux seront tournés vers le pont de la Loire dont l'enquête publique est en cours. "Ce sera un chantier majeur du département estimé aujourd'hui à près de 24 millions d'euros."
Le maire bassois, également conseiller départemental, a annoncé le démarrage des travaux au carrefour de la gare entre Bas et Monistrol, devant la gendarmerie. "Ce sera un aménagement avec des feux intelligents qui demanderont certainement une période d'adaptation pour affiner les réglages."
Une citation de Jaurès en conclusion
Alors que les tensions dominent au sein du conseil municipal, avec deux recours déposés sur des ventes de terrain, Guy Jolivet a voulu citer Jean Jaurès en conclusion : "Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de ne pas en être accablé et de continuer son chemin. [...] Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques."