C’était « Léonard, artiste et savant» présenté par Sylvie Duperray-Bardeau, historienne de l’art, à l'Université pour tous de Monistrol-sur-Loire jeudi.

Au château des Evêques de Monistrol, jeudi, les auditeurs ont cheminé "Du sourire de Mona Lisa aux engrenages et machines de guerre", sous la houlette de Sylvie Duperray-Bardeau, historienne de l’art, invitée de l'Université pour tous.

Mort il y a un peu plus de 500 ans, Léonard (né en1452 à Vinci Italie – mort en 1519 à Amboise- France) avait fait son apprentissage à 13 ans chez son maître Verrochio.

La peinture est une science 

La peinture est une science : peu étonnant dans cette perspective que l’artiste soit aussi un savant. Il est aussi diplomate (pendant 18 ans auprès des ducs de Milan), musicien (il inventera un instrument de musique, la viola organista), ingénieur (il s’occupe de l’assèchement des marais en Italie). Il accompagne César Borgia dans ses campagnes militaires, puis le quitte, regrettant d’être « au service d’un tyran ». En 1515 il rencontre François Ier qui le convainc de venir en France au Clos-Lucé près d’Amboise où il s’intéresse à l’enseignement des mathématiques, aux automates et aux fêtes ( !). Il conçoit un projet de ville, une « nouvelle Rome » dans le val de Loire, qui ne verra pas le jour à cause d’une épidémie de peste… Il meurt 3 ans plus tard.

Le sfumato de Léonard

L’assemblée nombreuse et attentive a pu découvrir les œuvres peintes par Léonard de Vinci et ses ateliers. Ce furent souvent des œuvres collectives. En effet, alors concevoir est l’œuvre du maître, exécuter est l’acte du serviteur. Léonard était un grand dessinateur qui a laissé beaucoup de croquis. Il utilise sa propre technique de perspective (sfumato). Bien de ses œuvres sont inachevées, car Léonard y travaille souvent pendant plusieurs années.

Une belle ouverture sur un monde où l’homme (et la femme) est au centre de la Renaissance !

Prochaine conférence

Jeudi 24 novembre : "Les filles à l’école en Haute-Loire du XIXe siècle aux année 1970" avec René Dupuy, la première conférence du cycle : « Un regard sur l’histoire sociale en Haute-Loire : Femmes, école, travail »